• LEJOILLE  Louis-Jean-Nicolas

     

    Chef d'escadre



    Né le 11 novembre 1759 à Saint-Valéry (Somme)
    Décédé le 9 avril  1799 à Brindisi (Italie) 

    * LEJOILLE  Louis-Jean-Nicolas





     Fils d'un capitaine de navire,il devient mousse à 7 ans avant d'embarquer sur le brigantin "Elizabeth" commandé par son père,pour aller à Marseille.
    Il a suivi son instruction à Abbeville et Amiens avant de la terminer au côté de son père sur le "De Granbourg".
    Commencent alors les voyages au grand cabotage.
    En 1776 lors d'une campagne militaire,il a été employé pour la première fois comme timonier sur la flûte "le Compas".

    Elevé au grade de second-lieutenant en 1779,il embarque pour la guerre d'indépendance des Etats-Unis à bord du brick "la Vengeance".

    En 1782 il est nommé lieutenant de frégate.
    En mai 1783,il esr reçu capitaine et maître au long cours en l'amirauté de Brest.
    Entre 1784 et 1791,il est commandant du "De Granbourg".

    En mai 1793,il est élevé au grade de lieutenant de vaisseau,attaché au port de Toulon sur la corvette "la Celeste".
    En mars 1795, il participa dans l'escadre du contre-amiral Martin, à un combat où sa bravoure et son habileté furent remarquées. Il parvint à prendre le Berwick, navire de 74 canons, qui tentait de rejoindre Livourne. Blessé grièvement à la jambe et au bras droit, il partit en convalescence à Gênes.Il fut nommé commandant de vaisseau, puis rentré en France, il fut promu chef de division (chef d'escadre) et reçut mission de se rendre à Venise puis Corfou.

     

    Il participa ensuite en tant que commandant du Généreux à la bataile du Nil ou bataille d'Aboukir, il poursuivit le Bellerophon sans parvenir à le capturer. Au large de la Crète, il captura Le Leander, navire anglais de 54 canons après cinq heures de combat, puis rejoignit le général Chabot au siège de Corfou.

    C'est au cours d'un duel d'artillerie devant le fort de Brindisi qu'il trouva la mort, à 39 ans, les cuisses arrachées par un boulet.

    C'est ainsi que périt un officier qui promettait d'égaler un jour les hommes de mer les plus illustres de la marine française.

    *La ville de Saint-Valery sur Somme lui a rendu hommage en baptisant un quai à son nom.

      


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  • CHODERLOS de LACLOS  Pierre-Ambroise-François 

     

    Général de brigade dans l'artillerie

    Chevalier de Saint-Louis

     

      Né le 18 octobre 1741 à Amiens (paroisse Saint-Michel).
    Décédé le 5 septembre 1803 à Tarente (Italie).

    Général CHODERLOS de LACLOS



    Fils d'un écuyer secrétaire de l'intendance de Picardie et d'Artois,il fait ses études chez les pères jésuites à Amiens.
    Il entre ensuite à la célèbre école d'artillerie de La Fère comme aspirant en 1758,devient élève au corps royal de l'artillerie en janvier 1760 et obtient le grade de lieutenant en 1761.
    De 1762 à 1783,il est succéssivement en garnison à La Rochelle,Toul,Strasbourg,Grenoble,Besançon,Valence,à nouveau Besançon et La Rochelle.
    Nommé capitaine en 1771,aide-major en 1772,puis capitaine-commandant en 1780.


    Romancier et poète,il collabore à l'almanach des muses en 1767 et publie diverses poésies légères.
    Il publie en mars 1782 le roman "les liaisons dangereuses" qui connaîtra un immense succès
    .

    Général CHODERLOS de LACLOS


    Il se maria le 3 mai 1786 avec Marie Soulange Duperré,fille de l'amiral Jean-Augustin Duperré.
    Il publie ensuite un éloge de Vauban qui ne plait guère,ce qui lui vaut d'être en disgrâce en garnison à Metz puis à La Fère en octobre 1786 !!!

    Il est fait chevalier de Saint-Louis en décembre 1787.


    Secrétaire des commandements du duc d'Orléans,il en devient le confident et aussi l'inspirateur des journées des 5 et 6 octobre 1789.
    Membre de la société des Jacobins,il en rédige le journal dès novembre 1790.
    Il est admis à la retraite le 1 juin 1791 et donne sa démission du club des Jacobins.
    Le 29 août 1792,Danton le nomme commissaire du pouvoir exécutif.
    Il revient aux armées le 22 septembre 1792 comme maréchal de camp, puis chef d'état-major à l'armée des Pyrénées le 1 octobre.Nommé gouverneur général des établissements français situés à l'est du cap de Bonne Espérance le 28 novembre 1792.
     
    Le 31 mars 1793,il est décrété d'arrestation avec les 2 fils du duc d'Orléans et incarcéré à l'Abbaye le lendemain.
    Il donne sa démission de général de brigade le 20 septembre 1793.

    Très ingénieux,il invente les boulets creux,il propose également la méthode de tir à boulets rouges et invente un nouveau système d'affût.

    Général CHODERLOS de LACLOS



    De nouveau arrêté le 5 novembre à Meudon,il est incarcéré à la Force,puis à Picpus où il reste 3 mois au secret.
    Remis en liberté le 3 décembre 1794,il ne peut réintégrer l'armée,il est alors nommé secrétaire général des hypothèques à la fin 1795.

    Général CHODERLOS de LACLOS



    Il applaudit le coup du 18 brumaire de Bonaparte,lui-même artilleur,qu'il avait connu auparavant,il est alors nommé général d'artillerie "en violation formelle des traditions et des réglements de l'armée" en octobre 1799.
    Le 15 février 1800,il est désigné pour l'armée du Rhin sous le commandement du général Eblé,puis à l'armée d'Italie sous Marmont.
    En novembre 1800,il est nommé commandant de la réserve d'artillerie de l'armée d'Italie où il rencontre l'officier Stendhal.
    Il passe ensuite à l'armée de Naples comme commandant le 21 janvier 1803.

    Il meurt de la dysenterie le 5 septembre 1803 à Tarente,on lui fit des funérailles religieuses  grandioses.En 1815, sa tombe fut violée et détruite, ses restes dispersés .

      *Son premier fils,né le 1 mai 1784 à La Rochelle sous le nom d'Etienne Fargeau et reconnu ensuite par ses parents lors de leur mariage,entra à l'école militaire en 1803,fut promu lieutenant de dragons et fit les campagnes de 1804 à 1812,il faisait partie de l'état-major du duc de Raguse quand il fut tué au combat de Berry au Bac le 18 mars 1814.


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  •  

    Louis-Marie d'ESTOURMEL , marquis

     

    Général d' ESTOURMEL Louis-Marie

     

     

    Général d' ESTOURMEL Louis-Marie

     

     

    Chevalier de l'Empire

     

    Général de division dans la cavalerie

     

    Officier de la Légion d'honneur et chevalier de Saint-Louis

     

    Député de la Somme

     

     

    Né le 10 mai 1744 château de Suzanne (Somme)

     

    Général d' ESTOURMEL Louis-Marie

     

    mort le 13 décembre 1823 à Paris

     

    fils du marquis Louis-François d'Estourmel et de dame Louise-Françoise-Geneviève Le Veneur

     

    Général d' ESTOURMEL Louis-Marie

     

     

    Entre au service comme mousquetaire le 12 mai 1760, 2ème cornette des chevau-légers d'Orléans le 2 mars 1762, il sert en Allemagne.

     

    Réformé avec les chevau-légers le 5 juin 1763, il devient guidon des gendarmes de Provence en 1765, enseigne en 1770 , mestre de camp en 1771, sous-lieutenant aux gendarmes écossais, mestre de camp au rgt de Conti-dragons en 1776.

     

    Nommé chevalier de Saint-Louis le 20 mars 1778.

     

    Mestre de camp lieutenant commandant le régiment de Royal-Pologne-cavalerie en 1782.

     

    Maréchal de camp en 1784, grand bailli d'épée du Cambraisis en 1788, Chargé de présider à l'examen des canaux de navigation en Artois, Flandre, Hainaut et Cambraisis.

     

    Député de la noblesse du Cambraisis aux Etats-Généraux en 1789, il demanda en 1790 que la religion catholique fut déclarée religion d'état.

     

    Inspecteur général des remontes en 1791.

     

    Nommé lieutenant-général le 6 février 1792 ,il servit à l'armée du Rhin avec le commandement d'une brigade (le général Custine l'accusa d'avoir abandonné Kaiserslautern) .

    Arrêté et mis en accusation le 4 avril 1792 et emprisonné à Péronne puis Amiens, il est remis en liberté environ 1 an après .

    Il prit sa retraite et se retira au château de Suzanne.

     

    Président de l'assemblée du canton de Bray sur Somme fin 1795, destitué en sept 1797,il reprit du service et employé à la commission pour la levée de 40,000 chevaux en 1799.

     

    Réformé le 4 janvier 1800, il est nommé député de la Somme en 1805, réélu en 1811, admis à la retraite de 2482 francs par décret du 30 janvier 1809.

     

    Créé chevalier de l'Empire le 20 septembre 1808.

     

    Chef de légion des gardes nationales de la Somme.

     

    Il adhéra à la déchéance de l'Empereur.

    Louis XVIII l'éleva au grade d'officier de la Légion d'honneur.

     

    Il meurt à Paris le 13 décembre 1823, ses funérailles eurent lieu dans l'église Saint-Sulpice, il est inhumé dans la chapelle Saint-Louis à Suzanne.

    Il avait épousé en 1776 Renée de Galard de Brassac.

    Général d' ESTOURMEL Louis-Marie

    Général d' ESTOURMEL Louis-Marie

     


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  • Pierre-François-Louis  Perrée

    Capitaine de frégate

    Chevalier de la Légion d'honneur et de l'ordre royal de Saint-Louis

    Frère ainé du Contre-amiral J-B Perrée

      

    Né le 13 avril 1762 à Saint-Valery-Sur-Somme

    Mort le 11 avril 1842

    Le capitaine  PERREE Pierre-François-Louis

      

    Embarqué comme timonier le 9 mai 1781

    Aide-pilote le 1 juillet 1782 sur la gabarre ' La Boulonnaise', a essuyé un combat de 2 heures contre un lougre anglais de 14 canons qu'elle a forcé à abandonner.

    Reçu capitaine au long cours le 18 juillet 1787.

    Enseigne de vaisseau non entretenu, par brevet le 25 janvier 1793

    Enseigne entretenu le 12 mars 1794.

    Lieutenant de vaisseau le 24 août 1794 sur la corvette 'La Badine' en Méditerranée.

    Nommé chevalier de la Légion d'honneur le 27 septembre 1811

    Capitaine de frégate le 7 mai 1812.

    Chevalier de l'Ordre royal de Saint-Louis le 23 septembre 1814.

    Le capitaine  PERREE Pierre-François-Louis

      


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  • Jean-Baptiste-Emmanuel  PERREE

    L'amiral  PERREE Jean-Baptiste

     

     Né le 29 avril 1763 à Saint-Valéry sur Somme

     

    L'amiral  PERREE Jean-Baptiste

    Décédé le 18 février 1800 au large de Syracuse (Sicile)

     

     Contre-amiral

    L'amiral  PERREE Jean-Baptiste


    Fils de François-Louis Perrée (maître de navire) et de Marie-Marguerite Lenglacé


    En 1792, il épousa en la chapelle de La Ferté, Marie-Françoise Ravin.

    Veuve, elle habitait à St Valery en l'an XI, puis à Chateaulin (Finistère) en 1827.


    Fils d'une famille de marins,il embarque comme mousse au cabotage à l'âge de douze ans,en 1773.
    Il navigue sur les bâtiments de l'état et du commerce comme novice,timonier,puis aide-pilote,lieutenant et second capitaine jusqu'en 1793.


    Il s'engage dans la marine militaire et devient enseigne de vaisseau,puis lieutenant de vaisseau provisoire le 17 mai 1793,il passera capitaine de vaisseau le 8 novembre 1794 avec le commandement de la Proserpine, il fait 75 prises sur l'ennemi avec cette frégate,qu'il amène dans le port de Brest.

    Il croise dans la Méditerranée entre Toulon et Tunis,prend une frégate et deux corvettes anglaises,25 navires marchands,puis rentre à Toulon le 7 janvier 1795.Nommé chef de division navale le 10 juin 1796, il fait 93 autres prises.
     Il prend part à l'expédition d'Egypte en mai 1798 où il est chargé de suivre l'armée du Nil avec une flotille, il se distingue à Chebreiss le 13 juillet, ce qui lui vaut un sabre d'honneur, les éloges de Bonaparte et le grade de contre-amiral auquel il est nommé le 7 novembre 1798.

    L'amiral  PERREE Jean-Baptiste




    Expédié à Venise,il ramène les objets d'art dont les chevaux de bronze et le lion de Saint-Marc qui figuraient parmi les merveilles de la ville.

     Chargé ensuite de porter à Jaffa les équipages de siège destinés au siège de Saint-Jean d'Acre,il a grand peine à sortir d'Alexandrie au début de 1799 et à ramener sa division en France en juin 1799,quand il est attaqué par la flotte anglaise.
    Accablé par des forces supérieures,il est fait prisonnier le 19 juin 1799 par l'escadre de Keith forte de 30 navires.
    Echangé peu après,il rentre à Toulon qu'il quitte le 10 février 1800 sur le vaisseau de 74 canons le généreux pour ravitailler Malte.
    Arrivé en vue de l'île de Sicile,il est attaqué par l'amiral Nelson et ses 5 vaisseaux,il accepte le combat pour permettre aux autres navires de se dérober.
    Il est atteint d'un éclat de bois à l'oeil gauche et a la cuisse droite fracassée par un boulet.
    Quand le généreux désemparé fut forcé d'amener son pavillon le 18 février 1800,le contre-amiral Perrée,'l'intrépide Perrée' comme le surnommait Bonaparte, était mort.
     

     

    L'amiral  PERREE Jean-Baptiste

    Plaque sur le tribunal de commerce de St Valery, il fut inhumé dans l'église Sainte Lucie de Syracuse)

     

     Son sacrifice et le vaillant combat de son vaisseau permettront à ses trois frégates de s'échapper.

    Il fut inhumé le 21 février 1800 à Syracuse dans l'église Sainte-Lucie. Ses armes furent confiées au responsable du couvent pour être suspendues au-dessus de sa tombe, à gauche de l'autel et en face de celle d'un général napolitain.
     

    L'amiral  PERREE Jean-Baptiste

    Son vaisseau ' le Généreux' est envoyé en Angleterre où il servira de prison( les fameux pontons anglais) à Plymouth, il sera démoli en 1816.

     

    Son nom est inscrit sur l'Arc de Triomphe de l'Etoile.


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