• Jean-Baptiste  FERTEL

     

    Né le 25 mars 1756 à Saint-Aubin-les-Amiénois (Somme)

    de nos jours Saint-Aubin-Montenois

    Mort le 16 avril 1832 à Orléans

     

    Major dans l'infanterie

    Chevalier de la Légion d'honneur

     

    Il entre au service comme soldat dans le régiment de dragons de Noailles le 18 octobre 1777, il y fut brigadier en 1782 et obtint son congé le 26 octobre 1785.

    Elu capitaine le 18 octobre 1792 dans le 27ème bataillon des réserves d'infanterie.

    Il rejoignit l'armée du Nord dès le commencement de la guerre, pendant la campagne de l'an II, à Pontamarch il résista avec 600 hommes à une colonne de plus de 4000 Autrichiens, ce qui donna le temps à l'armée d'effectuer sa retraite.

    Nommé chef de bataillon à l'armée de l'Ouest le 20 brumaire an III, il fut ensuite envoyé en Italie en l'an V et se trouva le 22 brumaire à l'affaire de Saint Martin où il fit des prodiges de valeur.

    * FERTEL  Jean-Baptiste

    Blessé d'un coup de feu à Arcole le 25 du même mois, il ne voulut quitter le champ de bataille que lorsque épuisé par la perte de son sang, il tomba dans las bras de ses soldats.

    * FERTEL  Jean-Baptiste

    De retour en France, il fut employé en Vendée.

    Il retourna en Italie en l'an VIII avec l'armée de réserve, il combattit au passage du Pô où avec 5 compagnies, il soutint pendant toute la journée le feu de 1500 Autrichiens, il leur fit plus de 200 prisonniers et facilita ainsi le passage de sa division.

    A Marengo, il reçut une balle dans la tête et resta avec ses troupes, refusant de se faire panser jusqu'au moment où la victoire fut acquise.

    Membre de la Légion d'honneur le 25 prairial an XII au camp de Saint-Omer, il servit dans l'intérieur jusqu'à la fin de 1806.

    * FERTEL  Jean-Baptiste

    Il fit la campagne de 1807 avec le 5ème corps de la Grande Armée, il commanda le 5ème rgt provisoire de manière à mériter les éloges du maréchal Berthier lors de son passage à Berlin.

    Il fut promu major du 57ème rgt d'infanterie de ligne le 6 septembre 1808, il en eut le commandement durant la campagne de l'Escaut à l'armée du Nord du 19 août au 30 novembre 1809.

    Il prit sa retraite le 4 mars 1810.

    Il meurt à Orléans le 16 avril 1832.

    * FERTEL  Jean-Baptiste


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  • François-Félix CAILLE

     

    Né le 21 avril 1759 à Amiens (Somme)

    Mort le 7 janvier 1828 à Amiens

    Fils de Louis Caille et de Marie-Jeanne Bernard

    Frère du chef d'escadron François-Bernard Caille

    *Lieutenant-colonel CAILLE

     

    Lieutenant-colonel

    Chevalier de l'Empire

    Chevalier de la Légion d'honneur et chevalier de Saint-Louis 

     

    *Lieutenant-colonel CAILLE

    Il commence sa carrière dans le régiment de dragons de Conty le 25 mars 1777.

    Louis XVI daigna signer son premier brevet d'officier, cette grâce ne s'effacera jamais de sa mémoire.

    De 1777 à 1809, il sert au 4ème dragons sans discontinuer, il sera brigadier en 1785, fourrier en 1786, maréchal des logis en 1788, maréchal des logis-chef en 1789, sous-lieutenant en 1792, lieutenant en 1793 et capitaine le 1 prairial an II.

    Il fait les campagnes à l'armée de Moselle, Rhin et Moselle, d'Angleterre, Gallo-Batave, côte de l'océan.

    Les ans 13 et 14, il est avec la Grande Armée en Autriche, de 1806 à 1807 en Pologne où le 3 mars 1807, il est blessé au bras gauche par un coup de feu.

    Nommé chevalier de la Légion d'honneur le 14 avril 1807 et chef d'escadron le 22 avril 1807.

    *Lieutenant-colonel CAILLE

    Le 14 juin 1807 à la bataille de Fiedland, il reçoit deux coups de feu à la cuisse droite et un coup de feu à la tête qui occasionnera une forte commotion au cerveau, il resta sans connaissance sur le champ de bataille.

    De 1808 à 1809, il est à l'armée d'Espagne.

    Il a de fréquents vertiges avec perte de mémoire, ce qui déterminera le médecin militaire à le mettre hors d'état de continuer son service, il est mis en retraite le 16 novembre 1809.

    Titré chevalier de l'Empire le 9 décembre 1809

    *Lieutenant-colonel CAILLE

    Il reprend pourtant du service le 10 avril 1812 comme chef de la 49ème cohorte au camp de Boulogne, cohorte composée de jeunes gens issus du premier ban de la garde nationale, activée par l'Empereur peu de temps avant son départ pour la campagne de Russie.

    Incorporé dans le 149ème rgt de ligne comme major (Lt-colonel) par décret impérial du 13 mars 1813, il fait campagne avec la Grande Armée.

     Il fait la campagne de France en 1814 où il a son cheval tué sous lui à Fère-Champenoise le 25 mars, il est fait prisonnier de guerre.

    Il rentre au pays par échange le 16 avril 1814.

    Chevalier de Saint-Louis le 20 août 1823.

    Il meurt le 7 janvier 1828 à Amiens, il est enterré au cimetière de La Madeleine.

    32 ans et 5 mois au service de la France.

    *Lieutenant-colonel CAILLE

     


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  • Jean-Louis DEMONT

      

    *DEMONT Jean-Louis

     

    Né le 1 mars 1765 à Moreuil (Somme)

    Mort le 26 avril 1850 à Moreuil

    Fils de Jean-Baptiste Demont (chirurgien) et de Marie-Anne Fiquet

    *DEMONT Jean-Louis

     

    Chirurgien-major

    Chevalier de la Légion d'honneur

     

    *DEMONT Jean-Louis

     

    Elève en chirurgie au régiment de Diesbach le 4 septembre 1784

    Chirurgien sous-aide-major de 2ème classe à l'hôpital militaire de Lille le 1er octobre 1792

    Chirurgien aide-major à Calais le 17 août 1793

    Chirurgien major à l'armée d'Espagne le 4 avril 1808, ayant précédemment remplacé l'officier-chirurgien au 6ème corps du maréchal Ney pendant 6 mois.

    Chevalier de la Légion d'honneur le 24 juin 1811

    Chirurgien major au rgt Irlandais devenu le 3ème rgt étranger le 2 juillet 1811

    A fait les campagnes d'Espagne et Portugal de 1808 à 1812, la Grande Armée en 1813, il a participé à la défense d'Arras en 1814 avec le général Carnot.

    *DEMONT Jean-Louis


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  • Pierre-François LEFORT

     

    Né le 18 octobre 1767 à Mers-les-Bains

    actuelle rue Pasteur

    LEFORT  Pierre

    Mort le 13 janvier 1843 à Amiens

     

    LEFORT  Pierre

     

     

    Premier médecin-chirurgien de Marine

    Officier de la Légion d'honneur

    Chevalier de Saint-Louis

    LEFORT  Pierre

     

    Fils de Pierre Lefort (matelot) et Marie-Jeanne Frechon.

     

    Le jeune Pierre-François voit sa vocation ecclésiastique brisée par la Révolution, il fait alors des études de médecine et il est reçu au concours de chirurgien de 3ème classe, il entre alors au service de la marine à Brest en 1793, il embarque sur ' l'indomptable ' .

    Lors de sa première campagne, il assiste aux combats du 1 juin 1794 lors desquels les français pourtant inférieurs en force attaquent les Anglais pour protéger un convoi de 200 navires chargés de blé et de denrées diverses.

    LEFORT  Pierre

    Fait prisonnier, il est retenu 3 ans en Angleterre, il y apprend la langue anglaise et se rend utile à ses compatriotes dans les hôpitaux des prisonniers de guerre.

    Il rentre en France en 1797 et sa maitrise de l'anglais le fait nommer Inspecteur des prisonniers français en Angleterre.

    Il fut ensuite employé dans les hôpitaux des grands ports ou sur des vaisseaux, tantôt en France, tantôt en Espagne, tantôt chargé de traiter de l'échange des prisonniers blessés, ce qu'il fit en 1801 à Gibraltar après le combat naval d'Algésiras.

    Le 21 octobre 1805, il est à Trafalgar à bord du vaisseau-amiral ' Le Formidable ' qui fut contraint de se rendre aux Anglais, il est fait prisonnier.

    Renvoyé sur parole quelques mois après, il reprend son service et se livre à des études médicales, il est reçu docteur.

    En 1808, il est nommé médecin-chef du premier arrondissemnt maritime de l'Empire, il habite à La Spezia puis à Gênes où il se trouve encore en 1814.

    A la Restauration, il est nommé en Martinique comme médecin-chef mais suspecté d'attachement à Napoléon par le gouverneur de l'île, il est aussitôt exilé. Il se fixe alors à New-York où il exerce la médecine avec grand succès durant 2 ans.

    Rappelé en France comme médecin du roi, il reprend son poste en Martinique où un général a remplacé le gouverneur.

    Il y reste jusqu'en 1826 puis fatigué par le travail et la maladie il demande et obtient sa retraite.

    Il rentre en France et se fixe à Beauvais, puis à Amiens où il va y composer des mémoires sur la non contagion de la fièvre jaune.

    LEFORT  Pierre

    Il meurt le 13 janvier 1843 à 76 ans, sa veuve anglaise Mary Ann Allen lui survivra jusqu'en 1864.

    Ils reposent tous deux au cimetière de la Madeleine, la sépulture abandonnée a été rénovée en 2013

    LEFORT  Pierre

     

    *LEFORT  Pierre-François

    LEFORT  Pierre

    Buste actuel de Pierre Lefort à Mers-les-Bains, inauguré en octobre 2007.

    L'ancien fut inauguré en septembre 1900, le buste en bronze sera démonté durant l'occupation allemande pour être fondu.

     


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  • Alexandre-Auguste-Donat-Magloire  COUPE de SAINT-DONAT

    Chevalier de l'Empire

     

    Né le 5 septembre 1775 à Péronne (Somme)

    Fils de Jacques Coupé, arpenteur et de Marie-Barbe Lequeux

    Mort le 20 décembre 1845 à Paris

    *COUPE de SAINT-DONAT

     

    Lieutenant-colonel,Chef de bataillon, officier d'état-major dans le Génie

    Chevalier de la Légion d'honneur

    Chevalier de Saint-Louis

    Croix de l'ordre de Saint-Henri de Saxe

     

    *COUPE de SAINT-DONAT

     

    Elève à l'école d'artillerie de La Fèr de 1788 à 1791

    Il en sort sous-lieutenant et devient aide de camp du génral Julienne de Bélair en 1792

    Il fait la campagne de Sambre et Meuse comme adjoint au Génie le 1 ventôse an III

    En l'an VII, il est adjoint à l'adjudant-général Maison et mis à la disposition du 5ème hussards.

    Capitaine sur le champ de bataille en l'an VIII

    Envoyé en Egypte en thermidor an VIII

    Aide de camp du général O'Shee le 21 prairial an X et adjoint à l'état-major en l'an XI

    Chevalier de la Légion d'honneur le 8 juin 1809

    Nommé chef de bataillon au 46ème de ligne le 11 avril 1811

    Rentré à l'état-major en janvier 1812 et affecté à la Grande Armée en décembre 1812, il est commandant de la place de Varsovie.

    Blessé et laissé pour mort, il fut fait prisonnier à la bataille de Hanau en  novembre 1813. Comme il avait été cru mort, ses lettres de nomination comme adjudant-commandant n'ont pas été expédiées, il est donc rentré chef d'escadron...

    Mis en non-activité le 1 mars 1815, il est remis en activité le 6 mars à l'état-major du duc de Berry.

    Non employé lors des Cent-Jours, il a quitté Paris par intimation forcée le 25 juin, mais au lieu de se rendre à Strasbourg où il avait ordre dse rendre, il est allé à Langres où il a exercé les fonctions de chef d'état-major de la place dans les intérêts du roi Louis XVIII.

    *lettre du maire de la ville de Langres en sa faveur

    *COUPE de SAINT-DONAT

    Chevalier de Saint-Louis en 1819

    Mis en retraite en 1823.

    Il a publié un recueil de fables et de poésies, paru en 1818.

    *COUPE de SAINT-DONAT


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