• Médecins,chirurgiens,pharmaciens

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    Les officiers de santé

    Ils sont de trois sortes : médecins, chirurgiens et pharmaciens. Ce ne sont pas des militaires de carrière mais des personnels commissionnés temporairement, ce qui veut dire, qu'une fois la guerre terminée, ils sont remerciés sans pension ni retraite. Ce ne sont pas non plus des militaires assimilés à des officiers ; ils n'ont pas droit au port de l'épaulette et sont peu respectés dans les corps de troupe et auprès des états-majors. Enfin et surtout, ils sont totalement dépendants des commissaires des guerres et des intendants en matière d'organisation du Service de santé, d'effectif et d'administration des hôpitaux. Ils resteront pendant tout l'Empire entièrement subordonnés à leur autorité et à celle des commissions administratives.

    Les officiers de santé sont organisés sur un mode militaire ; ils sont hiérarchisés selon des grades principaux pour les chirurgiens et les pharmaciens :
    - chirurgien major ou chirurgien de 1re classe ;
    - chirurgien aide major ou chirurgien de 2e classe ;
    - chirurgien sous aide major ou chirurgien de 3e classe ;
    et
    - pharmacien major (1re classe) ;
    - pharmacien aide major (2e classe) ;
    - pharmacien sous aide major (3e classe).
    Deux grades seulement existent pour les médecins :
    - médecin major ou médecin de 1re classe ;
    - médecin aide major ou médecin de 2e classe.

  • Paul-Marie-François  DECAIX

     

    Né le 10 février 1774 à Montdidier (Somme)

    Mort le 9 mai 1863 à Montdidier

    Fils de Etienne-Honoré Decaix (marchand-épicier) et de Thérèse-Antoinette Maillot

    * DECAIX  Paul-Marie-François

     

    Chirurgien aide-major

    Chevalier de la Légion d'honneur

     

    Chirurgien de 3ème classe requis à l'hôpital-ambulant de Montdidier.

    A l'armée du Nord et de Batavie du 3 prairial an II au 28 vendémiaire an XIV

    Nommé chirurgien aide-major le 28 vendémiaire an XIV, tant à la Grande armée qu'au 90ème de ligne jusqu'au 1 juin 1814, époque de son licenciement avec traitement de non-activité jusqu'au 3 janvier 1816.

    Retraité par ordonnance du 10 mai 1820, usé par les fatigues de la guerre après 20 ans de service et 16 campagnes.

    Les ans III à X en Belgique et en Hollande

    L'an XI en Hanovre, 1805 en Allemagne, 1806 à 1808 en Prusse

    1809 à la Grande armée, 1812 et 1813 en Russie.

    Chevalier de la Légion d'honneur en 1852.

    * DECAIX  Paul-Marie-François


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  • Théodoric-Nilammon  LERMINIER

     

    Né le 25 juin 1770 à Saint-Valéry-Sur-Somme

    Mort le 8 juin 1836 à Paris

     

     Fils de Louis-Michel Lerminier, avocat au Parlement, et de Marie-Antoinette Houin-Chesnel.

     

    Médecin aux armées et médecin par quartier de Napoléon 1er

    Chevalier de la Légion d'honneur

    Chevalier de l'Ordre de la Réunion

    * LERMINIER  Théodoric-Nilammon

     

    Après avoir fait ses études au collège d'Abbeville, il part pour Paris et commence des études de médecine, il fut obligé de partir comme simple soldat, il parvint cependant à se faire employer en qualité de chirurgien dans les hôpitaux militaires.

    Il acheva ses études médicales après avoir quitté le service, il fut l'un des premiers élèves de Corvisart à l'école de médecine de Paris.

    En 1806 il  est envoyé en Bourgogne où la présence de prisonniers austro-russes avait fait déclarer une épidémie, il rivalisa de zèle et de talent avec Desgenettes auquel il avait été adjoint.

    A son retour il fut nommé médecin de l'hôtel-Dieu de Paris.

    En 1808 il fut nommé médecin par quartier de l'Empereur et fit la campagne d'Espagne où pendant la révolte de Madrid il courut parmi les insurgés des périls imminents, puis celle de Russie, à Moscou alors que le Kremlin commençait à bruler, il traversa les flammes donnant ainsi l'exemple aux ambulanciers, afin d'aller retirer de ce palais les malades et les blessés.

    Il mérita la décoration de l'ordre de la Réunion par son zèle à secourir les blessés dans la fatale retraite de 1812.

    En 1813 il se consacra tout entier au traitement des soldats malades du typhus qui encombraient les salles de l'hôpital La Pitié.

    Le roi Louis XVIII le récompensa en le nommant en 1814 chevalier de la Légion d'honneur.

    Il finira sa carrière en étant nommé médecin de l'hôpital de la Charité et fut reçu à l'académie royale de médecine.


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  • Jean-Baptiste  DAMELINCOURT

     

    Né le 19 octobre 1771 à Maurepas-Leforest (Somme)

    Mort le 9 mai 1842 à Toulouse

    Fils de Jean-Charles Damelincourt et de Rosalie Coquerel

     

    * DAMELINCOURT  Jean-Baptiste 

    Chirurgien-major

    Chevalier de la Légion d'honneur

     

    * DAMELINCOURT  Jean-Baptiste 

    Entré au service le 2 mai 1792 au 10ème régiment de cavalerie

    Afait les campagnes de 1792 et 1793 à l'armée de Moselle.

    Nommé sous-aide dans les hôpitaux de l'arméele 21 mai 1793 puis aide-major le 9 avril 1795 et chirurgien-major du 2ème bataillon du 36ème régiment d'infanterie de ligne le 3 juillet 1799.

    Passé chirurgien-major des hôpitaux de la Grande Armée le 1 octobre 1805.

    Entré avec son grade au 33ème rgt de ligne le 1 août 1806.

    Chevalier de la Légion d'honneur le 1 octobre 1807.

    Nommé chirurgien-major de la légion de la Somme en janvier 1816.

    A participé à de nombreuses campagnes : l'armée du Rhin des ans III à IX, les Côtes de l'Océan des ans XI à XIII, en Autriche en 1805, en Prusse et Pologne en 1806 et 1807, les côtes de la Baltique 1810-1811, la Russie en 1812, en Saxe 1813, la Belgique et la France en 1815.

    * DAMELINCOURT  Jean-Baptiste


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  • Alexis-Antoine-Joseph  ALAVOINE

     

    Né le 11 avril 1790 à Maurepas (Somme)

    Mort le 24 août 1849 à Maurepas

    Fils de Pierre-Antoine Alavoine (chirurgien ostéo-légiste breveté par le roi) et de Anne-Marie-Barbe Delorme.

    * ALAVOINE  Alexis

     

    Chirurgien-major

    Chevalier de la Légion d'honneur

     

    * ALAVOINE  Alexis

    Entré au service comme chirurgien sous-aide aux armées d'Allemagne le 7 juin 1809.

    Il passe à l'armée d'Espagne le 21 juin 1810, muté au 8ème régiment de hussards en août 1810.

    Le 1er septembre 1812, il est aux hôpitaux militaires de la 24ème division à Bréda comme chirurgien aide-major.

    Licencié par mesure générale le 1 juin 1814, il reprend du service à l'hôpital militaire de Strasbourg le 18 novembre 1814 puis au 5ème rgt de hussards le 17 mai 1815.

    Licencié par mesure générale lors de l'abdication de l'Empereur le 5 août 1815.

    Il ne reprend du service que le 8 février 1831 au 12ème rgt d'infanterie de ligne en Belgique.

    En 1836, il est à l'hôpital militaire d'Ajaccio puis au 55ème rgt d'infanterie de ligne le 31 décembre 1836.

    Nommé chevalier de la Légion d'honneur le 8 octobre 1839.

    * ALAVOINE  Alexis


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  • Marcel-Jérôme  RIGOLLOT

     

    Né le 30 septembre 1786 à Doullens (Somme)

    Mort le 29 décembre 1854 à Amiens

     

    *RIGOLLOT  Marcel-Jérôme 

    Docteur en médecine

    Chirurgien et médecin de première classe

    Chevalier de la Légion d'honneur

     

    *RIGOLLOT  Marcel-Jérôme 

    Il fit ses études à l'école centrale d'Amiens.

    En 1803, il se rendit à Paris pour y suivre les cours de médecine et fut employé à l'hôpital militaire de cette ville comme chirurgien sous-aide.

    En 1806, il fut attaché en la même qualité à la 32ème demi-brigade de ligne.

    Reçu docteur en médecine en 1809, il revint à Amiens en 1810 pour y exercer son art.

    Le 16 avril 1813, il fut appelé à la Grande Armée comme médecin ordinaire ou de première classe pour officier dans les hôpitaux de Gorlitz, de Wadheim et de Dresde.

    Après la fatale retraite de Leipsick, il fut employé à Mayence dans le moment où l'épidémie de thyphus était la plus meurtrière et dans l'hôpital où ses ravages étaient les plus grands.

    Pendant la campagne de France en 1814, il fut attaché aux hôpitaux de Metz, de Château-Thierry et de Meaux, et ne cessa d'être employé que lorsque le corps d'armée du général Marmont se fut replié sur Paris et eut soutenu le siège de cette capitale.

    Pendant son service aux armées, il fut nommé médecin du dépôt de mendicité du département de la Somme et appelé en 1820 aux fonctions de médecin ordinaire de l'Hôtel-Dieu d'Amiens, et de professeur de matière médicale et de thérapeutique à l'école secondaire de la ville.

    Il reçut le titre de membre correspondant de l'académie royale de médecine de Paris, qu'il ajouta à celui de membre de la société médicale et de l'académie d'Amiens dont il était déja pourvu.

    *RIGOLLOT  Marcel-Jérôme

    Buste en bronze sculpté par Gédéon de Forceville, au musée de Picardie

    Il fut le premier président de la société des Antiquaires de Picardie

    Membre du Conseil municipal d'Amiens en 1830 

    Chevalier de la Légion d'honneur le 10 août 1849

    Il meurt le 29 décembre 1854 à son domicile du 19 rue Saint-Denis.

    *RIGOLLOT  Marcel-Jérôme

     


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