• Alexis-Antoine-Joseph  ALAVOINE

     

    Né le 11 avril 1790 à Maurepas (Somme)

    Mort le 24 août 1849 à Maurepas

    Fils de Pierre-Antoine Alavoine (chirurgien ostéo-légiste breveté par le roi) et de Anne-Marie-Barbe Delorme.

    * ALAVOINE  Alexis

     

    Chirurgien-major

    Chevalier de la Légion d'honneur

     

    * ALAVOINE  Alexis

    Entré au service comme chirurgien sous-aide aux armées d'Allemagne le 7 juin 1809.

    Il passe à l'armée d'Espagne le 21 juin 1810, muté au 8ème régiment de hussards en août 1810.

    Le 1er septembre 1812, il est aux hôpitaux militaires de la 24ème division à Bréda comme chirurgien aide-major.

    Licencié par mesure générale le 1 juin 1814, il reprend du service à l'hôpital militaire de Strasbourg le 18 novembre 1814 puis au 5ème rgt de hussards le 17 mai 1815.

    Licencié par mesure générale lors de l'abdication de l'Empereur le 5 août 1815.

    Il ne reprend du service que le 8 février 1831 au 12ème rgt d'infanterie de ligne en Belgique.

    En 1836, il est à l'hôpital militaire d'Ajaccio puis au 55ème rgt d'infanterie de ligne le 31 décembre 1836.

    Nommé chevalier de la Légion d'honneur le 8 octobre 1839.

    * ALAVOINE  Alexis


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  • Alfred-Louis TILLETTE de MAUTORT

     

    Né le 15 novembre 1792 à Abbeville (Somme)

    Mort le 25 juillet 1857 à Abbeville

    Fils de J-B-Adrien Tillette de Mautort et de Louise-Elizabeth-Adélaïde de Clermont-Tonnerre.

    * TILLETTE de MAUTORT

     

    Officier d'ordonnance-interprète de l'Empereur

     

    * TILLETTE de MAUTORT

    Parti en Russie en 1803 avec son oncle, le comte Louis de Clermont-Tonnerre, il y a été élève à l'école des cadets de Saint-Petersbourg puis officier dans la marine impériale.

    Il fut accueilli avec bienveillance par le duc de Vicence(général de Caulaincourt) pendant son ambassade de Russie. 

    Il parlait le Russe comme sa propre langue et connaissait l'armée russe.

    Rentré en France, le général de Caulaincourt comprit l'utilité dont il pourrait être et le présenta à l'Empereur qui l'attacha comme officier-interprète à son cabinet.

    Il fit les campagnes de 1812 et 1813 à la Grande Armée, en Pologne, en Russie et en Allemagne.

    Il rendit d'utiles services pendant la campagne de Russie et fit un travail important, il obtint par d'intelligentes interrogations des prisonniers, une appréciation exacte des forces de l'armée ennemie et de leur composition.

    Lors de la retraite de Russie, il eut les pieds gelés et en est resté estropié.

    Par ses alliances, il eut pu facilement se rattacher à la Restauration et à la famille d'Orléans, mais il est resté fidèle aux souvenirs de l'Empire et n'a voulu demander aucune faveur, il s'est borné à remplir dans le département de la Somme les fonctions de membre du Conseil Général et de maire de Hangest-sur-Somme pendant 20 ans.

    * TILLETTE de MAUTORT

    Nommé chevalier de la Légion d'honneur le 12 août 1853.

    Il demeurait au château de Bichecourt, annexe d'Hangest.

    * TILLETTE de MAUTORT

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Louis-Marcel SANDRAS

     

    Né le 3 janvier 1772 à Péronne (Somme)

    Mort le 18 avril 1831 à Paris

    Fils de Jacques Sandras (Maître vannier) et de Marie-Louise Lefebure

    Marié le 12 pluviose an 12 à Adélaïde-Désirée Vincent

    * SANDRAS  Louis-Marcel

     

    Lieutenant-colonel d'artillerie

    * SANDRAS  Louis-Marcel

    Officier de la Légion d'honneur

    Chevalier de Saint-Louis

     

    * SANDRAS  Louis-Marcel

    Entré au service le 26 mars 1791 comme canonnier au 7ème rgt d'artillerie à pied.

    Passé à la 6ème compagnie d'artillerie à cheval le 1 mai 1792, il fait campagne en Belgique et participe au siège d'Anvers, puis en Hollande où il passe au 7ème rgt d'artillerie à cheval comme brigadier-fourrier le 16 floréal an III.

    Il est ensuite en Italie de la fin an III à l'an V et passe maréchal-des-logis le 26 germinal an V , il est blessé par un coup de feu à la tête à Arcole, il fait les batailles de Lodi et Gradusca.

    En l'an VI, il est en Allemagne et passe maréchal des logis-chef le 3 nivôse an VI.

    Il est ensuite en Suisse en l'an VII où il est blessé à Zurïch par un coup de feu à la jambe.

    Passé à la garde des consuls comme adjudant sous-officier le 13 nivôse an VIII, il part en Vendée et sera nommé adjudant-lieutenant de 2ème classe le 4 brumaire an IX.

    Passé à la garde impériale comme lieutenant de 1ère classe le 15 ventôse an X.

    Il passe l'an XII sur les côtes de l'Océan.

    Chevalier de la Légion d'honneur le 14 juin 1804.

    Il rejoint ensuite la Grande Armée de l'an XIII à 1807, nommé capitaine de 2ème classe en l'an XIII puis capitaine-commandant le 1 mai 1806, il est présent à Austerlitz, Eylau, Helsberg et Friedland.

    Il part ensuite pour l'Espagne en 1808, puis l'Autriche en 1809 avec la bataille de Wagram où il est fait Officier de la Légion d'honneur.

    * SANDRAS  Louis-Marcel

    En  1810 et 1811, il est en Espagne

    Chef d'escadron au 2ème rgt d'artillerie à cheval le 23 septembre 1812.

    Il fait la campagne de Russie, il se distingue à Mojaïsk

    Major d'artillerie le 19 novembre 1813, commandant une division d'artillerie à la Grande Armée, fait la campagne de Prusse et se trouve à Lutzen où il est blessé à la cuisse droite, à Bautzen, à Drede, à Leipsick, à Hanau.

    En 1814, il fait la campagne de France avec les batailles de Brienne, Montmirail et Craon.

    A la Restauration, il est nommé directeur d'artillerie à Bayonne jusqu'au 1 août 1816.

    * SANDRAS  Louis-Marcel

    25 ans de service et 15 campagnes de guerre.

    * SANDRAS  Louis-Marcel

     

     


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  • Nicolas SAGUEZ

     

    Né le 26 décembre 1790 à Toutencourt (Somme)

    Mort le 25 mars 1862 à Blois

    Fils d'Adrien Saguez (laboureur) et de Marie-Séraphine Magnier

    * SAGUEZ  Nicolas

     

    Lieutenant-colonel de cavalerie

    Officier de la Légion d'honneur

     

    * SAGUEZ  Nicolas 

    Entré au service le 27 avril 1809 au 14ème régiment de chasseurs à cheval, il fait la campagne du Piémont en Italie en 1809 et 1810.

    Fourrier le 7 septembre 1810.

    Il fait les campagnes de 1811 et 1812 en Espagne et au Portugal, il a eu un cheval tué sous lui au combat du pont de Clada (Espagne) le 23 octobre 1812 dans une charge contre les Anglais.

    * SAGUEZ  Nicolas

    Nommé maréchal des logis le 31 octobre 1812.

    Il intègre la Grande Armée et fait les campagnes d'Allemagne en 1813 et 1814, il est nommé maréchal-des-logis chef le 1 janvier 1814.

    Il fait la campagne de France en 1815 et mis en congé de réforme le 31 décembre 1815.

    Sous la Restauration, il est hussard de la Garde Royale le 20 août 1816, maréchal des logis le 29 décembre 1816, Mdl-chef le 20 août 1817, sous-lieutenant le 13 avril 1819 et lieutenant le 21 avril 1823.

    Il passe ensuite aux carabiniers de Monsieur le  7 avril 1824.

    Nommé capitaine-trésorier au 1er régiment de carabiniers le 26 décembre 1827.

    Chevalier de la Légion d'honneur en 1829.

    Officier de la Légion d'honneur en 1842. 

    * SAGUEZ  Nicolas

    Lieutenant-colonel au 3ème hussards en 1846

    Mis en retraite en 1849.

    * SAGUEZ  Nicolas

     

    * Son frère Pierre-François-Honoré SAGUEZ

    Né le 12 novembre 1805 à Toutencourt et mort le 9 décembre 1883

    Engagé volontaire en 1826, officier en 1831, fait l'école de cavalerie de Saumur en 1833, capitaine-adjudant-major de cuirassiers, chevalier de la Légion d'honneur en 1851, prit sa retraite en 1862.

     


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  • Marcel-Jérôme  RIGOLLOT

     

    Né le 30 septembre 1786 à Doullens (Somme)

    Mort le 29 décembre 1854 à Amiens

     

    *RIGOLLOT  Marcel-Jérôme 

    Docteur en médecine

    Chirurgien et médecin de première classe

    Chevalier de la Légion d'honneur

     

    *RIGOLLOT  Marcel-Jérôme 

    Il fit ses études à l'école centrale d'Amiens.

    En 1803, il se rendit à Paris pour y suivre les cours de médecine et fut employé à l'hôpital militaire de cette ville comme chirurgien sous-aide.

    En 1806, il fut attaché en la même qualité à la 32ème demi-brigade de ligne.

    Reçu docteur en médecine en 1809, il revint à Amiens en 1810 pour y exercer son art.

    Le 16 avril 1813, il fut appelé à la Grande Armée comme médecin ordinaire ou de première classe pour officier dans les hôpitaux de Gorlitz, de Wadheim et de Dresde.

    Après la fatale retraite de Leipsick, il fut employé à Mayence dans le moment où l'épidémie de thyphus était la plus meurtrière et dans l'hôpital où ses ravages étaient les plus grands.

    Pendant la campagne de France en 1814, il fut attaché aux hôpitaux de Metz, de Château-Thierry et de Meaux, et ne cessa d'être employé que lorsque le corps d'armée du général Marmont se fut replié sur Paris et eut soutenu le siège de cette capitale.

    Pendant son service aux armées, il fut nommé médecin du dépôt de mendicité du département de la Somme et appelé en 1820 aux fonctions de médecin ordinaire de l'Hôtel-Dieu d'Amiens, et de professeur de matière médicale et de thérapeutique à l'école secondaire de la ville.

    Il reçut le titre de membre correspondant de l'académie royale de médecine de Paris, qu'il ajouta à celui de membre de la société médicale et de l'académie d'Amiens dont il était déja pourvu.

    *RIGOLLOT  Marcel-Jérôme

    Buste en bronze sculpté par Gédéon de Forceville, au musée de Picardie

    Il fut le premier président de la société des Antiquaires de Picardie

    Membre du Conseil municipal d'Amiens en 1830 

    Chevalier de la Légion d'honneur le 10 août 1849

    Il meurt le 29 décembre 1854 à son domicile du 19 rue Saint-Denis.

    *RIGOLLOT  Marcel-Jérôme

     


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