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Jacques-Nicolas CARPENTIER
Né le 21 septembre 1775 à Rue (Somme)
Mort le 27 août 1850 à Rue
Fils de Jacques-Charles Carpentier et de Madeleine-Suzanne Doudou
Capitaine d'infanterie
Chevalier de la Légion d'honneur
Entré au service le 6 avril 1793 au 1er bataillon de la Somme.
Fourrier le 15 germinal an II, sergent le 14 floréal an III
Il fait campagne en 1793 à l'armée du Nord, les ans II à VII dans les départements insurgés.
Passe dans la 6ème demi-brigade légère devenue le 6ème régiment, le 1 nivôse an V
Campagne d'Italie les ans VIII et IX
Sergent-major le 23 frimaire an VIII puis sous -lieutenant le 1 messidor an VIII pour s'être particulièrement distingué à Marengo
Lieutenant le 1 ventôse an IX pour action d'éclat
Les ans XII et XIII sur les côtes de l'Océan et camp de Montreuil
L'an XIV, 1806 et 1807 à la Grande Armée dans le 6ème corps du maréchal Ney
Nommé capitaine par décret de sa Majesté du 19 novembre 1806
Blessé le 14 juin 1807 à Friedland
Chevalier de la Légion d'honneur le 1 octobre 1807
1808 et 1809 campagne d'Espagne
16 ans de service et 16 campagnes de guerre
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Le 18 juin 1803 Napoléon Bonaparte alors Premier Consul vint à Saint-Valéry-sur-Somme pour visiter la Côte.
Le 26 mai 1810, l'Empereur visite les travaux du canal de la Somme.
Le creusement du canal avait commencé en 1786 et n'avait repris qu'en 1803, mais en 1808 il est en guerre avec l'Espagne, il, fera venir 400 prisonniers pour servir au creusement du canal.
Ils étaient parqués à la ferme de " La Bouillarderie" au bord de la Somme, dans des conditions déplorables, à tel point que la ferme sera rebaptisée " La Pouillarderie'.
Il logea dans cette maison
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Dans le petit cimetière de Villeroy qui est un hameau de Vitz-sur-Authie (canton de Crécy-en-Ponthieu) repose la comtesse Léon, épouse du comte Léon, premier fils naturel de Napoléon 1er, fruit des ses amours avec une dame d'honneur de l'impératrice : Eléonore Denuelle de La Plaigne.
L'acte de naissance de Léon indiquera simplement "de père absent", Quand Eléonore voulut appeler son fils Napoléon, l'empereur en décida autrement : "Léon seulement" .
Plus tard Léon épousa la fille d'un jardinier, la couturière Françoise Jonet, ils eurent trois fils et une fille Charlotte qui fut institutrice à Villeroy .
Veuve du comte Léon, Françoise Jonet vint finir ses jours à Villeroy auprès de sa fille.
C'est là qu'elle mourut et fut inhumée en 1899,âgée de 68 ans, dans une tombe de terre.
Les restes de la comtesse furent exhumés dans les années 1960, à la demande d'une demoiselle en retraite et ancienne journaliste au Figaro (Mlle Ledé), et déposés dans un caveau sur lequel on peut lire l'épitaphe suivante, rétablie par le Souvenir napoléonien : "Ici repose la comtesse Léon, belle-fille de Napoléon 1er, décédée à Villeroy le 12 mars 1899, épouse du comte Léon, fils naturel d'Eléonore de La Plaigne et de l'Empereur qui lui donna les deux dernières syllabes de son nom "
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Buigny-Saint-Maclou : tant de souvenirs d'orme ici
Napoléon 1er a fait un passage remarqué dans cette petite commune,témoin de l'époque:un arbre.
Des milliers et des milliers d'automobilistes empruntent la R.N 1 en direction de Boulogne,chaque année.Bien peu se soucient d'un vieux tronc d'arbre d'environ 2m,surmonté d'une plaque de marbre,situé à l'entrée de la commune de Buigny-Saint-Maclou.
Et pourtant,voila de nombreuses années,un hôte illustre s'arrête sous sa frondaison...
Le 30 messidor an XII (19 juillet 1804),l'empereur Napoléon 1er s'arrêta à cet endroit (pour faire pipi dit-on).
D'après un article paru dans " le journal de Rouen " en date du 7 thermidor an XII,la réalité fut tout autre.
Sur la route du camp de Boulogne,l'empereur après avoir relayé à Abbeville vers 6h du matin,reprit la route.Arrivé à une demie lieue au-delà d'Abbeville,il ordonna aux voitures de s'arrêter devant une chétive maison,dépendant de la commune de Buigny-Saint-Maclou,occupée par la famille Destalmesnil.Le maître des lieux était tout à la fois maréchal-ferrant et cabaretier.
L'habitation fut aussitôt entourée par l'escorte,le brave homme ignorant ce qui lui arrivait,considéra qu'en ces circonstances,la fuite était la meilleure issue,il alla tout droit dans le charbonnier pour s'y cacher.
Son épouse aurait bien voulu en faire autant,mais le temps lui manqua.
Un soldat se présenta à elle et lui posa une question qui la laissa dubitative : "avez-vous une vache ? " .
Elle répondit alors qu'elle en avait une.On lui confia une casserole prise dans l'une des voitures et on la pria de traire la bête.
Les gens de l'escorte prirent le lait,le firent bouillir et le mélangèrent à du café tout préparé.
C'est alors que l'empereur sortit de sa voiture pour se rendre près d'une table dressée à son intention près de la porte.Assis sur un pliant,Napoléon déjeuna ainsi.Une fois sa collation avalée,il fit appeler la maître de la maison.
Après de délicates recherches,on le retrouva toujours caché,on l'amena vers les voitures.Peu rassuré notre homme tenait d'un bras raide son bonnet rouge près de son oreille.
L'empereur l'accueillit,le remercia du gîte qu'il lui avait donné et lui fit remettre 60 francs.
Plusieurs descendants de cette famille continuèrent à être maréchal-forgeron sur cette route.La forge disparut après la grande guerre.
Sur cet arbre qui s'élevait autrefois à environ 10 m de haut,fut scelléé une plaque le 27 juillet 1963,comme l'avaient désiré les élus municipaux.
Ainsi cette journée historique resterait à jamais marquée.
Hélas l'orme vieux de plusieurs siècles présentait de plus en plus de danger pour la circulation automobile.C'est avec une infinie tristesse que les habitants de Buigny et les amoureux de l'histoire locale ont vu disparaître le 5 juin 1980,cet arbre dont les maitresses branches portaient tant de souvenirs.
Aujourd'hui cependant,lors de chaque passage sur la R.N 1,peu avant Buigny,de nombreuses personnes qui connaissent son histoire,se surprennent à tourner la tête vers ce tronc d'arbre séculaire pour le remercier de rappeler cette petite anecdote.
*Anecdote tiréé d'un vieil article du journal " le Courrier Picard" dont je n'ai plus la date.
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La Paix d'Amiens est le nom donné à la période de paix qui s'annonce avec le Traité d'Amiens signé le 25 mars 1802 entre le Royaume-Uni d'une part, et la France, l'Espagne et la République batave d'autre part.
La paix dure à peine plus d' un an et prend fin le 18 mai 1803.
Le traité est signé à l'hôtel de ville d'Amiens par : Joseph Bonaparte pour la France, Lord Charles Cornwallis pour l'Angleterre, José Nicolas de Azara pour l'Espagne et Rutger Jan Schimmelpenninck pour la République batave.
Etaient présents : Le premier préfet de la Somme Nicolas-Marie Quinette, Augustin Debray maire d'Amiens, le général Saint-Hilaire commandant des troupes à Amiens.
Le tableau représentant ce Traité est de Jules-Claude Ziegler (1853).
A l'occasion du bicentenaire de la Paix d'Amiens (1802-2002) une plaque du souvenir a été apposée sur le mur de l'Evêché (derrière la cathédrale) et dévoilée par son altesse impériale, le prince Charles Napoléon, entouré des représentants du Souvenir Napoléonien et de la fondation Napoléon.
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