• Louis-Chrétien CARRIERE, Baron de BEAUMONT

    Généralement appelé Beaumont ou Beaumont de Carrière 

    Général  CARRIERE  Louis-Chrétien

    Général  CARRIERE  Louis-Chrétien

    Portrait réalisé par Goldy sur Napoléon-Passion

     

    Général de division dans la cavalerie

    Baron d'Empire

    Commandant de la Légion d'honneur et chevalier de la Couronne de fer.



    Né le 14 avril 1771, à Maplacey près de Brouchy, dans la Somme.

    Décédé le 16 décembre 1813 à Metz.

    Général  CARRIERE  Louis-Chrétien

    Armoiries du baron Carrière de Beaumont : coupé ; le premier parti de sinople et de gueules ; le sinople à la pyramide d’argent alaisée ; le gueules au signe des barons militaires ; le second d’argent au sphinx de carnation couché sur une tablette de granit au naturel ; livrées : les couleurs de l’écu ; et le vert dans les bordures seulement.


    Il s'engage le 1er avril 1788 comme simple dragon au régiment des dragons de la Reine, devenu en 1791 le 6ème dragon

    Le 23 novembre 1792, il est nommé sous-lieutenant au 6ème hussards et sert dans l'armée du Nord. Lieutenant le 20 avril 1793, il devient aide de camp du général Alexandre DUMAS le 23 septembre et l'accompagne en Vendée de 1793 à 1796, en Italie de 1796 à 1797, en étant nommé capitaine le 5 octobre 1796. Campagne d'Egypte en 1798-99, il sert dans la province de Gizeh où il s'illustre le 28 juillet 1799. Nommé chef d'escadron le 17 août 1799 et passe au service de MURAT, toujours comme aide de camp. Il le suit en Italie avec l'armée de réserve et se distingue à Verceil le 27 mai 1800, puis à Marengo le 14 juin.

    Chef de brigade le 17 avril 1801, il prend le commandement du 10ème hussards sous Jean LANNES le 1 février 1805 et combat avec panache à Wettingen le 8 octobre, à Amstetten et Austerlitz, ce qui lui vaut d'être nommé général de brigade le 24 décembre 1805.

    Distingué et apprécié par Joachim MURAT qui le nomme premier aide de camp. Il est chargé de s'emparer de Wesel, le 9 mars 1806. On le retrouve ensuite dans toutes les grandes batailles de l'Empire : à Iéna le 14 octobre 1806, où il commande la 3ème division de dragon (5ème, 8ème, 12ème, 16ème et 21ème dragons) qui n'arrive à Apolda que dans la soirée du 14 octobre et participe seulement à la poursuite.

    Le 28 octobre, il est à Prentzlow et devant Dantzig le 14 mai 1807. Pendant la bataille de Friedland, le 14 juin 1807, en remplacement de La Houssaye, il commande la cavalerie légère du 1er corps de la Grande Armée sous BERNADOTTE puis VICTOR.

    En octobre 1808, il est fait baron d'Empire.

    Il est affecté de 1808 à 1811 en Espagne, avec la cavalerie légère (4 régiments), attachée au 1er corps de l'armée d'Espagne de VICTOR. Il se signale tout particulièrement à Uclès le 15 janvier 1809, à Medellin le 28 mars, à Alcabon le 26 juillet, à Talavera où il est blessé le 28 juillet, à Ocana le 19 novembre, au siège de Cadix et à San Pietri le 5 mars 1811.

    Revenu en France à la fin de l'année 1811 ; il commande par intérim la 1ère brigade de la 2ème division de Cuirassiers., puis c'est la campgne de Russie où il dirige une brigade de la division Sébastiani du 2ème corps de cavalerie.

    Il se distingue à Smolensk le 17 août 1812 et à la Moskowa le 7 septmbre 1812.

    . Promu général de division le 4 décembre 1812.

    Au cours des campagnes de Saxe et d'Allemagne, il commande tour à tour la division de la cavalerie légère du 3ème corps sous Michel NEY du 6ème corps sous Nicolas OUDINOT et la 5ème division de grosse cavalerie du 5ème corps. Il charge à Lützen, Leipzig et Hanau.

    Il meurt subitement à Metz le 16 décembre 1813.

    Son nom est inscrit sur l'Arc de triomphe de l'Etoile

    Général  CARRIERE  Louis-Chrétien

    Général  CARRIERE  Louis-Chrétien

    Général  CARRIERE  Louis-Chrétien

     


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  • Louis-Fursy-Henri COMPERE

     

    Né le 16 janvier 1768 à Péronne (Somme)

    Décédé le 27 mars 1833 à Paris, rue Pinon (de nos jours rue Rossini 9ème arrt)

    Inhumé au cimetière du Père-Lachaise.

     

    Général de division

    Comte d'Empire

    Commandeur de la Légion d'honneur

    Chevalier de Saint-Louis et Grand dignitaire de l'ordre royal des Deux-Siciles

    Général  COMPERE  Louis-Fursy-Henri 

     


    Fils de Louis-Quentin Compère, conseiller du roi et contrôleur du grenier à sel de Péronne, et de Marie-Françoise Delagny.

    il fait de solides études avant de s'engager comme canonnier au régiment d'artillerie de Grenoble en 1784. En juillet 1789, il est adjudant-major de la garde nationale de Péronne. Le 14 septembre 1791, il est nommé capitaine au 4ème bataillon des volontaires de la Somme. Affecté à l'armée du Nord de 1792 à 1798, il obtient le grade de lieutenant-colonel en second à la bataille de Wattignies le 15 octobre 1793, puis chef de brigade commandant les avant-postes à Douai.

    Général  COMPERE  Louis-Fursy-Henri

     

    Il est nommé général de brigade en 1794. 
    Cette même année, il sert sous MOREAU et participe à plusieurs combats.

    En 1795, il est commandant par intérim de la 2ème division de l'armée du Nord à la place de VANDAMME, puis il est remplacé à ce poste par MACDONALD ; il reprend le commandement de sa brigade. De mars 1797 à mars 1799, il sert successivement aux armées de Sambre et Meuse, d'Angleterre et du Danube, puis à la division VANDAMME.

    E n mars 1799, il a la jambe gauche fracassée d'un coup de feu.

    . En 1801, il est nommé commandant en chef de la succursale des Invalides d'Avignon.

    Il est fait commandeur de la Légion d'honneur le 14 juin 1804.


    En 1805, il est commandant de la 1ère brigade de la 1ère division à l'armée d'Italie et participe à l'attaque de Vérone. En 1806, il commande l'avant-garde du 2ème corps sous les ordres de REYNIER à l'armée de Naples, il est vainqueur à Bosco, sert à Campo-Tenese, a le bras droit fracassé par une balle au combat de Sante-Eufemia(Calabre) en juillet, il est fait prisonnier et doit subir l'amputation. Il est mis en liberté fin septembre et obtient un congé de deux mois pour se reposer à Péronne et y soigner ses blessures.


    Il est admis à la retraite le 1 mars 1807 avec le grade de général de division.

    Nommé gouverneur de Naples, il rentre en France en 1814.

    Chevalier de Saint-Louis le 1 août 1821. Comte d'Empire.

    Il se retire à Bondy en 1818 et décède le 27 mars 1833.

    Général  COMPERE  Louis-Fursy-Henri

     

    Il est inhumé au cimetière du Père Lachaise


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  • Pierre-François BAUDUIN

     

    Né le 25 janvier 1768 à Liancourt-Fosse (Somme,canton de Roye)

    Mort le 18 juin 1815 à Waterloo

     

    Général de brigade dans l'infanterie

    Baron d'Empire

    Commandeur de la Légion d'honneur

    Chevalier de Saint-Louis

     

    Général BAUDUIN  Pierre-François

      

    Fils de Louis-François Bauduin, laboureur et cabaretier, et de Marie-Jeanne Roussel.

      

    Il entre au service comme sous-lieutenant au 59ème régiment d'infanterie en septembre 1792. Il est au siège de Toulon en même temps que Bonaparte en 1793.

    Lieutenant en 1795, il fit partie de l'armée d'Italie qui révéla le génie militaire du futur empereur.Il se distingue à Montebello le 9 juin 1800 avant d'être blessé à Marengo le 14 juin.

    Nommé chef de bataillon sur le champ de bataille, il est affecté au 16ème d'infanterie de ligne, il sert en Italie puis sur mer dans l'escadre maudite de Villeneuve à Trafalgar le 21 octobre 1805.

    Il participe à toutes les campagnes de la Grande Armée de 1807 à 1809, il se bat bravement à Essling les 21 et 22 mai 1807 avant d'être promu colonel au 93ème de ligne.

    Baron d'Empire en 1810.

    Il se bat en Russie où il est blessé à la Moskowa le 7 septembre 1812.

    Général de brigade en 1813, il fait partie de la 7ème division provisoire d'infanterie de la Jeune Garde, puis de la 5ème.

    Il participe  à la campagne de France où l'étoile de l'Empereur brille une dernière fois sur les champs de bataille.

    Mis en non activité en mai 1814, il commande la 2ème brigade de la 2ème division d'infanterie sous les ordres de CLAPAREDE en juillet.

    Chevalier de Saint-Louis en septembre, il se rallie à l'Empereur en mars 1815 qui l'affecte à la 1ère brigade de la 2ème division du 2ème corps de l'armée du Nord, puis dans la division de JEROME BONAPARTE. Il sert à la bataille des Quatre-Bras le 16 juin où NEY ne parvient pas à déloger les anglais, compromettant ainsi une partie du succès de la campagne.

    Bauduin est tué lors de l'attaque de la ferme d'Hougomont pendant la bataille de Waterloo le 18 juin 1815, il avait 47 ans.

    Napoléon tint à lui rendre une dernière visite en hommage de ses exploits alors qu'il agonisait.

     

    Général BAUDUIN  Pierre-François

    Général BAUDUIN  Pierre-François  

      

    Son nom est inscrit sur les tables de bronze du musée de Versailles.

    *Dans un courrier rédigé à Utrecht et daté du 01 janvier 1811, le baron-colonel Bauduin indique au ministre de la guerre Feltré, que depuis 20 ans qu'il est au service, il n'a pu se rendre chez lui et que, depuis la mort de presque tous ses parents, ses affaires de famille sont dans le plus mauvais état et réclament "indispensablement" sa présence. Un congé d'un mois lui est accordé pour se rendre à Roye et à Paris.

     

    Général BAUDUIN  Pierre-François

    Prestation de serment

     





    .


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  •  

    Gabriel  BARBOU D'ESCOURIERES , parfois orthographié Barbou des Courières

     

    Général de division

    Grand Officier de la Légion d'honneur

    Chevalier de Saint-Louis

    Général  BARBOU D'ESCOURIERES

     

      

    Général  BARBOU D'ESCOURIERES


     

    Né le 23 novembre 1761 à Abbeville

    Décédé le 6 décembre 1827 à Paris  

                                                                         

                                                                   

    Général  BARBOU D'ESCOURIERES                                                                


    Il est le fils d'un capitaine au régiment d'Artois.

    Il s'enrôle comme volontaire dans le même régiment le 14 mai 1779, devient sous-lieutenant 3 ans plus tard, avant de s'embarquer pour la Jamaïque.

    Lieutenant en 1788, il sert dans l'armée du Nord en 1793. Adjudant général, chef de brigade, il est à Fleurus le 26 juin 1794. Général de brigade en 1795, puis de division en 1799, il sert sous le commandement des futurs maréchaux BRUNE , puis AUGEREAU. Il est affecté à l'armée de Batavie jusqu'à sa dissolution en 1801. En 1803 ,il commande la 2ème division du camp d'Utrecht, avant de prendre le commandement supérieur des troupes françaises en Hanovre en1805.

    En 1807, il commande la 1ere division du 2ème corps d'observation de la Gironde sous le général DUPONT. Il est ensuite fait prisonnier à Baylen en 1808, lorsque DUPONT se rend à une armée d'insurgés espagnols. C'est la première défaite d'une armée impériale, qui marque la fin du mythe d'invincibilité de la Grande Armée.

    Général  BARBOU D'ESCOURIERES

    Le 21 septembre, il rejoint Toulon pour prendre le commandement de la 5ème division de l'armée d'Italie sous les ordres du vice-roi Eugène de BEAUHARNAIS. Il résiste victorieusement à Venise face aux Autrichiens de l'archiduc Jean. Il est ensuite assiégé dans Ancône par MURAT, roi de Naples (et traîte à sa patrie), bombardé dans sa citadelle, il capitule le 18 février 1814.

    Rentré en France après la chute de l'Empereur, il est fait chevalier de Saint-Louis puis Grand Officier de la Légion d'Honneur.

    Aux Cent-Jours, il est affecté à la 13ème division militaire, puis est admis à la retraite le 4 septembre 1815, après le retour des Bourbons dans le fourgon des coalisés.

    Heberger image

     

    Il meurt à Paris le 6 décembre 1827 à l'âge de 66 ans.

    Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise

    Son nom est inscrit sut l'Arc de Triomphe.

    Général  BARBOU D'ESCOURIERES

     

     


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  •   François-Marie CLEMENT de LA RONCIERE

      

    Né le 02 février 1773 à Amiens (paroisse Saint-Michel)

    Décédé le 28 juillet 1854 à Incarville (Eure)

     

    Général de division dans la cavalerie

    Baron d'Empire puis comte

    Commandeur de la Légion d'honneur

    Chevalier de Saint-Louis

      

     Fils de François-Nicolas, comte Clément de La Roncière , directeur des Aides à Amiens

                                                                      

                                                                    

    Général CLEMENT de LA RONCIERE

    portrait en chef de brigade du 16ème dragons(1799-1800)

     

    Général CLEMENT de LA RONCIERE



    Il s'engage au 13ème régiment de chasseurs comme simple soldat le 1er mars 1793. Sa carrière militaire est fulgurante, nommé maréchal des logis le 15 mai 1793, sous-lieutenant le 10 juin, lieutenant le 1er septembre. En 6 mois, il a passé 7 grades, ce qui est banal dans une époque où l'on recherche tous les génies militaires pour sauver la patrie.
    Il est capitaine le 23 septembre 1795 et passe un bref séjour à l'Etat-Major du général Lefebvre. En 1797, il sert dans l'armée d'Italie et ne tarde pas à y accomplir des exploits, ce qui lui vaut d'être nommé chef d'escadron du 16ème dragons le 19 février 1797.

    En 1798, il sert à l'armée de Rome, puis en 1799 dans l'armée de Naples et participe au dur combat de Modène. A la Trebbia, il est blessé d'un coup de feu à la jambe gauche, mais parvient à battre l'ennemi à Monte-Alto. Cette victoire lui vaut le grade de chef de brigade (colonel) à titre provisoire le 19 juin 1799 du 19ème chasseurs à cheval, puis le 10 juillet, chef de brigade de dragons.


    Blessé à 12 reprises

    De 1800 à 1802, il sert à l'armée gallo-batave, à la bataille de Nuremberg, le 18 décembre 1800, il est sous les ordres de Treillard.
    La paix d'Amiens l'envoie au camp de Compiègne, puis de Soissons en 1804. Il réintègre la Grande Armée en septembre 1805 et affecté à la 3ème division de dragons sous Beaumont, puis à la brigade Van Marizy en octobre 1806. Le 31 décembre 1806, il est promu général de brigade de cavalerie et affecté à la 2ème division de grosse cavalerie de Saint-Sulpice ( 1er et 5ème cuirassiers).

    Fait baron d'Empire en mars 1808.

    Le 15 octobre, il passe à l'armée du Rhin. Le 1 avril 1809, à l'armée d'Allemagne, il se bat avec panache et courage à Eckmühl le 22 avril ; il est blessé de 11 coups de sabre et d'un coup de feu au bras gauche qui necessite l'amputation. Il montre que les généraux n'ont pas peur d'aller au feu. Le 11 juin 1809, il est nommé général de division et affecté au commandement de l'école de cavalerie de Saumur le 8 août, poste qu'il occupe jusqu'en août 1812.

    Le 8 septembre 1812, il prend le commandement de la 27 ème division militaire, puis le 27 avril 1814 celui du Piémont en remplacement du prince Borghèse.

    Général CLEMENT de LA RONCIERE

    D'azur au chevron d'or accompagné en chef de deux étoiles d'argent et en
    pointe d'une colombe du même, tenant en son bec une branche d'olivier de
    sinople ; au chef d'or, ch. d'un dextrochère de gueules ; et au canton
    senestre de gueules, ch. d'un casque de dragon




    La Restauration

    Sous la première Restauration, Louis XVIII le fait chevalier de Saint-Louis , puis comte en 1815.

    Mis à la retraite d'office le 6 octobre 1815, il est rappelé à l'activité le 7 février 1831 par Louis-Philippe, qui le nomme inspecteur général de la cavalerie, puis membre de la commission de la Gendarmerie en 1834. Passé en cadre de réserve en 1835, il est fait Grand officier de La Légion d'Honneur, puis mis en retraite.
    Il s'éteint en son château à Incarville dans l'Eure le 28 juillet 1854 à l'âge de 81 ans.

                                                                     

    Général CLEMENT de LA RONCIERE

    * CLEMENT de LA RONCIERE

    sa sépulture au cimetière d'Incarville.

     

     

    Son nom est inscrit sur l'Arc de triomphe de l'étoile

    Général CLEMENT de LA RONCIERE

     

     

     


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