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Le prince MURAT Louis-Marie-Joachim-Napoléon-Michel
Né le 8 septembre 1896 à Rocquencourt (Seine-et-Oise)
Tué à l'ennemi le 21 août 1916 au nord de Lihons-en-Santerre et inhumé à l'emplacement de son décès.
Maréchal des logis au 5ème rgt de cuirassiers à pied
Matricule 2771/308-classe 1916-EV
arrière-arrière petit-neveu de Napoléon 1er
Descendant de Joachim Murat, maréchal de France, roi de Naples, Grand duc de Berg et de Clèves.
Descendant de Michel Ney, maréchal de France, duc d'Elchingen, Prince de la Moskowa
Descendant d'Alexandre Berthier, maréchal de France, Prince de Wagram
Le monument a été vandalisé en juin 2007, le médaillon a été arraché et volé.
Pour éviter d'autres détériorations, la municipalité a décidé de mettre à l'abri l'Aigle en bronze dans les locaux de la mairie.
Ci-dessous, allégorie des deux Murat, gravure d'Albert Robida, collection MAS Estampes Paris.
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Jean-Charles-Alexandre FONTAINE
Né le 3 février 1777 à Doullens (Somme)
Mort le 16 juillet 1830 à Frévent (Pas-de-Calais)
Fils de Alexandre Fontaine (serrurier) et de Marie-Jeanne Grugon
Lieutenant d'infanterie légère
Chevalier de la légion d'honneur
Soldat au 1er bataillon de chasseurs en 1792
Caporal le 13 frimaire an IX
Sergent le 1 frimaire an XIV
Blessé à la main droite, à Iéna en 1806
Blessé par un coup de biscayen à la jambe droite à Eylau en 1807
Sous-lieutenant au 13ème rgt d'infanterie de ligne le 16 janvier 1812
Lieutenant le 15 avril 1813
Chevalier de la légion d'honneur le 19 septembre 1813
Prisonnier de guerre lors de la capitulation de Dresde le 11 novembre 1813
Rentré le 10 août 1814
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Louis FOLLET
Né le 3 décembre 1774 à Dury (Somme)
Mort le 25 mars 1826 à Paris
Fils de Louis Follet (charpentier) et de Marie-Françoise Bignon
Marié à Geneviève-Françoise Royer
Lieutenant d'infanterie
Chevalier de la légion d'honneur
Entré au service le 15 septembre 1793 dans la 24ème demi-brigade, devenu ensuite le 61ème rgt de ligne, il y a servi jusqu'au 15 frimaire an X.
A fait les campagnes de l'an II à l'armée du Nord, celles des ans III et IV à l'armée de Sambre et Meuse, l'an V en Italie et les ans VI à X en Egypte.
Il passe caporal le 1 germinal an IX
Il passe ensuite dans la garde des Consuls
1805 sur les côtes du Nord
Caporal aux grenadiers à pied de la garde le 1 janvier 1806, il fait la campagne d'Autriche de 1806, nommé chevalier de la légion d'honneur le 14 mars 1806..
Sergent le 16 février 1807 et fait campagne en Prusse et en Pologne 1807-1808.
En 1809 il fait campagne en Espagne
Nommé lieutenant par décret impérial le 6 décembre 1811 à la Jeune Garde.
De 1812 à 1814 il fait la campagne d'Allemagne, blessé par un coup de sabre au bras gauche et fait prisonnier le 31 octobre 1813 à Hanau, rentré le 25 mai 1814.
Il passe au 90ème rgt de ligne le 1 août 1814 puis au 8ème rgt de tirailleurs de la Jeune Garde le 19 mai 1815 à l'armée des Alpes.
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Jean-Marie FLERS
Né le 2 mai 1775 à Ayencourt-le-Monchel (Somme)
Mort le 23 mai 1858 à Etelfay (Somme)
Fils de Charles Flers et de Madeleine Jullien
Marié à Marie-Catherine Cagniart
Lieutenant d'infanterie
Chevalier de la légion d'honneur le 24 septembre 1803
Fusil d'honneur le 4 fructidor an 9
Entré au service le 18 mai 1793 dans le 56ème rgt d'infanterie, il fit avec honneur toutes guerres de la Révolution, depuyis 1793 jusqu'à l'an IX aux armées de Sambre et Meuse, d'Italie et d'Orient.
Il se distingua par son courage le 15 septembre 1793 au déblocus de Maubeuge, où il reçut 3 coups de feu à la jambe droite et un quatrième au cou.
Le 26 frimaire an IV à la Montagne Noire, il combattit avec une grande valeur et fut blessé d'un coup de feu qui lui traversa la jambe gauche.
Pendant la campagne d'Egypte de l'an VII à IX, il se fit remarquer dans plusieurs circonstances, notamment au siège de Saint-Jean d'Acre et le 30 ventôse an IX à la bataille d'Alexandrie où il reçut un coup de feu à la tête.
Caporal le 30 floréal suivant, il se conduisit avec une valeur si éclatante dans l'affaire du 4 fructidor que le général en chef lui accorda un fusil d'honneur comme témoignage de sa vive satisfaction pour ses bons services.
Cette juste récompense fut sanctionné par arrêté du Premier Consul en date du 9 prairial an IX.
Promu sergent le 25 thermidor de la même année.
Employé au camp de Saint-Omer en l'an XII et en l'an XIII, il fit ensuite les campagnes de la Grande armée en Autriche, en Prusse et en Pologne de 1805 à 1807.
Sous-lieutenant le 21 décembre 1806, il passa lieutenant dans le 64ème rgt d'infanterie de ligne le 3 juin 1807.
Il se conduisit avec une intrépidité remarquable à Friedland le 14 juin 1807 et y fut blessé d'un coup de feu à la jambe gauche.
Accablé d'infirmités par suite des fatigues de la guerre et dans l'impossibilté de continuer un service actif, il sollicita sa pension de retraite, qui lui fut accordée le 10 mai 1808.
Il sera maire d'Etelfay de 1831 à 1837.
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Maison construite en hommage à l'Empereur Napoléon 1er par l'un de ses soldats : Louis-Joseph PETIT (1792-1863), médaillé de Sainte-Hélène, il combattit dans les rangs de la Grande Armée et fut blessé à Ligny le 16 juin 1815.Après Waterloo, il revint s'installer à Saint-Riquier, commune située près d'Abbeville, il obtint la charge de receveur des contributions indirectes et épousa en 1836 Rose-Aline Lefebvre.
En 1837, il fit batir cette maison et donna au toit la forme imitant le célèbre chapeau de Napoléon, surmonté d'une statuette représentant l'Empereur. L'originale abimée par les ans fut remplacée à l'identique par une autre sculptée par Léon Lamotte.
Inaugurée en 1962 en présence de SA le prince Murat représentant S.A.I le prince Napoléon, ainsii que des membres su Souvenir Napoléonien de Picardie
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