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Jean-Baptiste THUILLIER de BEAUFORT
Colonel du génie
Officier de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
Né le 1 février 1751 à La Chaussée-Tirancourt
Mort le 27 juin 1824 à Paris
Fils aîné de Jean-Baptiste Thuillier, il reçoit le prénom de son père. Son nom varie avec les régimes politiques. D'abord simple Thuillier, il devient Thuillier de Beaufort, à la fin de l'ancien régime ; puis, plus simplement, aux temps de la Révolution, Thuillier, Thuillier Beaufort ou citoyen Beaufort, pour redevenir Thuillier de Beaufort au temps de l'Empire et Monsieur de Beaufort sous la Restauration.
Jean-Baptiste se voue à la carrière militaire et commence modestement par le grade d'aspirant ; nommé lieutenant en second au corps du génie à l'Ecole de Mézières le premier janvier 1774, il est reçu ingénieur exactement deux ans après. De 1777 à 1779 il est chargé de différentes fonctions qui dépendent du génie de l'armée et il lève la carte des côtes de Provence et de la frontière suisse ; pendant les deux années qui suivent, il est employé dans les Places d'Avesnes, de Philippeville et de Charlemont ; en 1782, il est chargé de levées relatives au projet d'un canal de jonction de la Sambre à l'Escaut ; en 1787 on lui confie le soin de reconnaître et de lever à vue la partie entre Sambre et Meuse qui appartient à la Maison d'Autriche, Il est alors récompensé par la nomination de Capitaine le 17 février 1788 et il travaille à la carte du Hainaut. jusqu'en 1789, puis dans la Place de Valenciennes en 1790.
Au cours de la Révolution, son «civisme » est probablement mis en doute, mais la municipalité de La Chaussée atteste et certifie que le «Capitaine Thuillier de Beaufort, aide de camp du Général Blacquetot, est un bon citoyen et que plusieurs fois il a donné des preuves d'un véritable intérêt à la chose publique ». Nanti de ce certificat de civisme du 10 mars 1793, le Capitaine fait partie de l'armée du Nord, sous le Général Dampierre, mais il est fait prisonnier à Fresnes, le premier juillet 1793, par les troupes qui font le blocus de Condé. Pendant sa captivité, le Capitaine Thuillier s'ennuie beaucoup. Heureusement l'un de ses frères insiste en sa faveur auprès du Ministère de la Guerre, obtient que le prisonnier quitte Meldesheim et revienne en France par Wesel, d'abord sur parole d'honneur, puis en échange d'un autre capitaine. A son retour, Jean-Baptiste Thuillier est nommé Chef de Bataillon le 29 prairial an IV (17 juin 1796), pour prendre rang du Premier germinal an III et réside à Bruxelles de prairial à fructidor comme sous-Directeur de fortifications ; il fait ensuite partie de l'armée de Sambre et Meuse, sous la conduite du Général Hoche, de floréal an V à la fin de pluviôse et revient en congé à Tirancourt pendant les mois de ventôse et de germinal (février-avril 1798).
En l'an VI, il est toujours chef de bataillon, fait d'abord partie de l'armée d'Allemagne jusqu'en prairial comme chef d'Etat-Major du génie, à l'aile gauche, avec le Général Marescot et sous le Général en chef Augereau ; il passe ensuite à l'armée de Mayence sous le commandant en chef Léry, et il est employé à la carte du Bas-Rhin pendant les quatre derniers mois de l'année. Le Commandant en chef Léry l'estime beaucoup et dans une lettre de Coblentz en date du 10 Pluviôse an VI (29 janv. 1798), il écrit au Ministre de la Guerre : «Dans le nombre de ces Officiers, il en est un qui doit être distingué, c'est le citoyen Beaufort, Chef de Bataillon, sous-Directeur des fortifications, qui depuis son arrivée à l'armée remplit les fonctions importantes d'adjudant général du génie. Plein de talent, de zèle et d'exactitude dans le service, a montré que s'il avait les moyens de commander, il possédait la volonté d'obéir ; exemple de subordination, il a donné une leçon instructive aux jeunes officiers présomptueux qui ne connaissent pas toujours et assez généralement les formes attachées à la hiérarchie militaire. Sous ce rapport, comme sous tous les autres, le citoyen Beaufort est précieux dans une armée où de l'exactitude dans l'exécution des ordres donnés dépend souvent le succès des opérations les plus importantes... J'ai apostillé favorablement une demande de lui, visée par le Général Hoche, pour être promu au grade extraordinaire de Chef de brigade. Depuis l'envoie de son mémoire, il a mérité de plus en plus cette grâce et je dois formellement la renouveler aujourd'hui. Le Directoire doit une récompense au mérite non équivoque de cet Officier... ».
L'an VII passe et la nomination si désirée n'arrive pas, Beaufort est promené en des régions très différentes ; d'abord Commandant du Génie à l'Armée d'Angleterre, il est à Boulogne le 18 Vendémiaire (9 oct. 98), mais le 19 il reçoit l'ordre de se rendre ...à Rome pour y remplir les fonctions de Chef d'Etat-Major. Peut-être ne se plaît-il pas sous le ciel de l'Italie ou plutôt préfère-t-il être auprès de Léry. En tous cas il obtient, sur sa demande, de retourner à l'Armée de Mayence, où il est une fois de plus Commandant du Génie, puis il fait un intérim à l'armée chargée de la réparation eu de la démolition de fortifications à Manheim, enfin il commence le siège de Philisbourg comme chef du génie.
L'an VIII voit Jean-Baptiste Thuillier à l'armée du Rhin sous le Général Moreau, comme Commandant du Génie au corps du centre sous les ordres du Lieutenant Général Saint-Cyr, il est aux batailles d'Engen et de Bibrac, à l'affaire du 5 floréal (5 avril 1800) dans la plaine de Fribourg, et du 23 prairial (12 juin 1800) dans la vallée de l'Itler.Il est nommé chef de brigade par le Général Moreau le 7 thermidor an VIII (26 juillet 1800) ,il écrit, peu après au quartier général de Freysing au Général Moreau : « Mon Général, Je vous prie de vouloir bien m'accorder un congé pour me rendre à Tirancourt près d'Amiens et y jouir d'un repos dont j'ai besoin pour le rétablissement de ma santé. N'ayant point cessé depuis la campagne de l'an V d'être présent aux Armées, les fatigues que j'ai essuyées m'ont rendu depuis longtemps le repos nécessaire et j'espère, Mon Général, que vu les circonstances actuelles vous ne désapprouverez pas la demande que je fais. Salut et respect ». Signé Beaufort.
Le Général Moreau accorde aussitôt un congé d'un mois au Chef de brigade du Génie Beaufort.
En l'an X, on retrouve le Chef de Brigade Thuillier en résidence à Brest comme Directeur des fortifications.. II est ensuite nommé à Bruxelles, le 15 fructidor an X « pour remplir les fonctions de Directeur des fortifications d'Anvers ».
Nommé Colonel Directeur de fortifications, probablement vers l'an XI, puis membre de la Légion d'Honneur à compter du 14 juin 1804, il arrive à la fin de sa carrière,il est difficile de se rendre compte de la date exacte où le Colonel cesse toute activité militaire. Par une lettre du 18 janvier 1810, il est averti qu'une solde de retraite de 2.785 francs lui est accordée à compter de la cessation de son traitement d'activité.
La Révolution et l'Empire ont été tour à tour favorables à Jean-Baptiste Thuillier de Beaufort. A travers les vicissitudes des temps, il est arrivé peu à peu à une situation qui lui permet un légitime repos. A son tour, Louis XVIII le récompense puisqu'il le nomme Chevalier de l'Ordre Militaire de Saint-Louis, le 16 mars 1816, et Officier de la Légion d'Honneur le 10 mai 1817.A cette époque le Colonel de Beaufort perd sa femme Sophie, décédée à Bruxelles le 26 mai 1815 , veuf et sans aucune postérité, il demeure ordinairement à Amiens pendant ses dernières années. Jusqu'à la fin de sa vie, il s'occupe activement de son oeuvre scolaire et de ses propriétés de Tirancourt.
château de Tirancourt
Il meurt le 27 juin 1824 à Paris, en l'hôtel d'Oxford, à l'âge de 73 ans.
Source : André Sehet, livre de l'abbé Dentin " La Chaussée-Tirancourt pendant la Révolution" édité en 1947.
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Charles-Xavier SOURDIAUX
Né le 4 février 1773 à Neuvillette
Fils de Bernard Sourdiaux (cultivateur) et de Marie-Charlotte Houbart
Mort le 31 mars 1853 à Doullens
Portrait équestre du colonel Sourdiaux, mis en vente à l'hôtel des ventes de Versailles en 2008.
Lieutenant-colonel de cavalerie
Chevalier en 1815 et Officier de la Légion d'honneur en 1819
Chevalier de Saint-Louis en 1821
Chevalier de la Couronne de fer d'Autriche en 1813
Ordre de la Couronne de fer
Entré au 1er bataillon de réquisition de Doullens le 25 août 1793 et fait campagne à l'armée du Nord.
Volontaire dans le 20ème régiment de dragons le 15 pluviose an II à l'armée de Nice en l'an III .
Adjoint provisoire au général Rey à l'armée d'Italie avec le grade de maréchal des logis le 26 fructidor an IV.
Nommé sous-lieutenant dans les dragons romains par le général en chef Dallemagne, faisant fonction d'aide-de-camp du général Gouberan le 15 floréal an VI à l'armée de Rome.
Lieutenant quartier-maître trésorier le 21 fructidor an VI et capitaine le 10 thermidor an VII.
Il passe dans le régiment des chasseurs à cheval de la légion italique à Dijon le 27 ventôse an VIII jusqu'en 1805.
De 1806 à 1808, il est au royaume de Naples.
En 1809 dans le Tyrol comme aide-de-camp du général Caffarelli
Passe dans les dragons de la Garde le 18 mai 1810.
Nommé chef d'escadron au 1er rgt de chasseurs le 20 juillet 1811 et major le 30 décembre 1811.
En 1813 il est à la Grande armée, il reçoit un coup de pointe et 4 coups de sabre à la tête dans la charge de Peterswald en Bohême le 29 août, où se trouvant entouré par un nombre considérable de cuirassiers russes, il réussit à se dégager.
Le 30 août, il a son cheval tué sous lui et fut grièvement blessé à la hanche, au bras droit et à la tête, il tomba aux mains de l'ennemi après avoir épuisé toutes les ressources de sa bravoure et de l'honneur.
Il fait la campagne de Belgique en 1815 avec le 4ème rgt de chevau-légers lanciers.
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THOMAS Adrien-Martial , vicomte de Saint-Henry
Baron d'Empire
Général de brigade
Officier de la Légion d'honneur le 14 juin 1804
Commandeur de la Légion d'honneur le 24 octobre 1814
Chevalier de Saint-Louis
Né le 8 août 1767 à Abbeville (Somme)
mort le 19 juin 1829 à Montreuil-sur-Mer (Pas-de-Calais)
Sous-lieutenant au Service des Puissances étrangères avant la Révolution,il en est fait mention par les brevets qui lui ont été délivrés par le Directoire.
Officier d'Etat-Major auprès du Lieutenant-Général Alexis de la Morlière en mai 1792
Capitaine au 7ème rgt de hussards,devenu le 6ème,en novembre 1792
Employé près du général en chef Hoche en qualité d'officier d'Etat-Major en fructidor an 2
Adjudant-général nommé sur le champ de bataille par Hoche en brumaire an 4,après avoir déployé sa bravoure en Vendée
Employé dans son grade au Ministère de la guerre en ventôse an 4
Retourné auprès du général Hoche en prairial an 5
Employé ensuite aux armées d'Allemagne,du Danube et du Rhin;à cette dernière;il a rempli pendant 2 campagnes la fonction de général de brigade à la division Molitor (corps du Lieutenant-général Lecourbe)
A obtenu un sabre d'honneur par les états du Vorarlberg,il commandait alors la droite de la division Molitor et occupait le poste important de Feldkirch qu'il avait déjà vaillamment défendu l'année précédente.
Chef d'Etat-Major de la 2ème division militaire en janvier 1806
Commandant de la place de Wefel en octobre 1806
Attaché à l'Etat-Major du maréchal duc de Valmy en mai 1807
Employé au 2ème corps de la Gironde en novembre 1807
Employé à l'armée d'Italie en mars 1809
Chef d'Etat-Major de la 1ère division de dragons sous le général Lamarque puis du comte de GrouchyLettre de recommandation du général de Grouchy
Pendant la campagne d'Espagne,il était à Baylen et à la tête de ses braves sous le feu d'une batterie et de douze à quatorze cents anglais,escaladèrent les formidables rochers de l'île de Caprée
Baron d'Empire le 6 octobre 1810
En 1812, il était chef d'état-major du 1"corps de cavalerie de la grande armée, et se distingua au passage de la Wilia, en chargeant à la tête d'un régiment prussien, qu'il. avait sous ses ordres, et qui, sur son rapport , obtint plusieurs décorations.Le grade de général de brigade fut la récompense de sa belle conduite le 25 novembre 1813.
Il fit la campagne de 1813, et fut, en 1814, envoyé en mission à Maëstricht par S. A. R. Monsieur.
Des commissaires prussiens,saxons et hollandais se disputaient la possession de cette place. Les premiers offrirent cinq cent mille francs au général Thomas pour le déterminer à leur livrer sa nombreuse artillerie et tous ses magasins, évalués quatre millions ; il rejeta cette offre, et remit la ville au prince d'Orange, à condition que tout le matériel resterait à la France. Au mois de juillet de la même année, il reçut l'ordre de se rendre en Bohême et en Moravie, en qualité de commissaire du roi pour l'échange des prisonniers de guerre. Au mois d'octobre suivant, on le chargea de la même mission en Russie. Arrivé à Bialystock, il trouva plusieurs colonnes de prisonniers qui refusaient de reconnaître Louis XVIII. Il parvint à gagner la confiance des officiers et des soldats, leur fit jurer obéissance, et les rendit à leur patrie. L'empereur Alexandre, instruit par le maréchal prince Barclay de Tolly, du zèle et de l'activité qu'il avait déployés en cette occasion, le nomma chevalier de l'ordre de Ste-Anne, de la seconde classe.Le général Martial Thomas, nommé commandant du département de la Seine-Inférieure , et par intérim, de la 15me division militaire, en 1816, était commandeur de l'ordre de Saint-Léopold ( Autriche ); de la couronne de fer ( Italie ), et desDeux-Sicijes; de l'ordre de Guillaume des PaysBas; grand-croix de celui des quatre empereurs ( Allemagne ) ; chevalier de l'éperon-d'or ( Italie ), etc., etc. Il fut mis en non activité en 1817, revint à Abbevîlle quelque temps après, et se retira ensuite à Montreuil, où il mourut le 19 juin 1829.
Malgré l'obscurité de ses derniers jours, pouvions-nous oublier cet ancien ami de Hoche, ce vieux compagnon d'armes de Moreau, de Mathieu Damas, de Molitor, de Bernadotte , et de tant d'autres chefs illustres.* Son frère Louis-Charlemagne THOMAS
Graveur de son métier,élève et cousin de Beauvarlet
Contraint d'abandonner son art pour voler à la défense de la patrie en 1792, il devint capitaine dans le 3ème bataillon de Paris, il mourut sur le champ de bataille aux avant-postes d'Aix-la-Chapelle le 1 mars 1793.
source:Biographie d'Abbeville et de ses environs
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Louis-Adrien-Théodore THORY
Né le 9 septembre 1759 à Montdidier
Mort le 1 janvier 1826 à Montdidier
Général de brigade
Entre au service à 17 ans comme soldat au régiment de Condé-dragons en 1776, il traverse l'Atlantique pour la guerre d'indépendance des Etats-Unis, il combat notamment à Savannah.
Trois ans après son retour en France, il obtient son congé en 1784 et devient marchand de bas à Montdidier.
La Révolution lui fait reprendre du service comme officier adjoint à l'état-major de la garde nationale.
Il est nommé lieutenant-colonel du 2ème bataillon des volontaires de la Somme en 1791, il est employé à l'armée du Nord de 1792 à 1794, il contribue activement à la victoire d'Orchies les 14 et 15 juillet 1792.
Nommé général de brigade provisoire le 4 octobre 1793 .
Il fait campagne à l'armée de Sambre et Meuse 1794-1795
Confirmé dans son grade de général de brigade et maintenu à l'armée de Sambre et Meuse le 13 juin 1795, envoyé à l'armée de Rhin et Moselle en juillet, puis à l'armée des Alpes et d'Italie en août 1795.
En convalescence suite à blessures en septembre 1795.
Mis au traitement de réforme en mars 1797, nommé président du conseil de révision de la 15ème division militaire de 1798 à 1800.
Il sera adjudant-major de la légion de gardes nationales de Montdidier en 1805.
Mis en retraite en 1811.
A son retour il fut entrepreneur du tabac, conseiller municipal et membre de la commission administrative des hospices, son domicile était au 8 rue Saint-Pierre.
Il était marié à Geneviève-Florence Courtois.
Il décède le 1 janvier 1826 à Montdidier.
Une rue de Montdidier porte son nom.
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Arthur-Denis MACQUEREL de PLEINESELVE
Né le 27 mai 1785 à Estouilly (aujourd'hui rattaché à Ham)
Fils de Joseph-Armand de Macquerel, seigneur de Pleineselve, officier des armées et maire de Ham, et de Hélène-Louise Bouzier d'Estouilly.
Mort le 29 juillet 1830 à Paris, suite aux émeutes.
Colonel d'infanterie
Chevalier en 1813, Officier en 1822 et Commandeur de la Légion d'honneur en 1827.
Il entre dans la garde nationale active de la Somme le 15 mai 1807 et fait campagne sur les côtes de l'Océan puis sur celles du Nord en 1809.
Il passe lieutenant en premier le 3 septembre 1810 et fait la campagne d'Espagne de 1810 à 1812..
Nommé chef de bataillon le 2 avril 1813 et aide-de-camp du général Dumoustier le 10 avril 1813, il fait la campagne d'Allemagne, le 16 octobre 1813 il est à la bataille de Leipzig où il fait prisonnier le feld-marechal Merfeldt.
De janvier à avril 1814 il fait la campagne de France.
Mis en non-activité le 1 août 1814.
Chef de bataillon du 5ème régiment d'infanterie de la garde royale le 2 décembre 1815.
Nommé lieutenant-colonel le 30 octobre 1816.
Muté au 32ème rgt d'infanterie de la légion de l'Hérault le 22 janvier 1817.
Lieutenant-colonel de la garde à Paris, lors des émeutes du 26 juillet au 5 août 1830, il fut blessé grièvement d'une balle à la cuisse, il fut pansé et soigné tardivement, ses hommes l'avaient mis sur un brancard improvisé pour le transporter à l'hôpiral, obligés de se frayer un chemin parmi les émeutiers. Il voulut être le dernier à être soigné et ne le fut qu'à 1 h du matin, il meurt des suites de l'amputation par le docteur Larrey à l'hôpital du Gros-Caillou.
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