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    Edmé-Victor BERTRAND

      

    Général BERTAND Edmé-Victor

     

     

    Né le 21 juillet 1769 à Géraudot (Aube)

    Mort le 15 janvier 1814 à Vermandovillers (Somme)

     

    Général de brigade dans l'infanterie

    Officier de la Légion d'honneur en 1813

     

     

    Nommé capitaine au 3ème bataillon de l’Aube, le 19 aout 1792, il fit les campagnes de 1792 et 1793, aux armées du Nord et de l’intérieur, comme capitaine dans le 1er bataillon de la 38ème demi-brigade d’infanterie de ligne.
    Admis dans la 74ème, il y servit en qualité de chef de bataillon, à la défense de la ville du Cap, à St Domingue, où il se distingua particulièrement, et où il fut blessé d’une balle qui le traversa de part en part.

    A son retour en France, il fut employé, comme chef de bataillon, au 19ème de ligne.

    Blessé encore le 15 pluviose an II, au siège de Dantzick, où il se signala par des faits d’armes brillants, il reçut la décoration de la légion d’honneur, le 19 mai 1807.

    Ses blessures et ses nouveaux services furent récompensés par le grade de major du même régiment, le 24 mai 1809 ; à Lintz et vers la même époque, il obtint une dotation de 2000 francs en Westphalie.


    Le 14 janvier 1813, il fut nommé colonel du 139ème de ligne, qu’il commandait aux batailles de Lutzen et Bautzen ; ce régiment composé des gardes nationales du Cher, eut beaucoup à souffrir dans ces deux affaires. A Lutzen, trois porte-aigles ayant été successivement tués, le colonel s’empara de l’aigle ; et quoique que blessé de quatre coups de feu, il se tint pendant toute la journée à la tête de son corps, qui eut l’honneur de contribuer puissamment à la victoire, en enlevant, jusqu’à trois fois, à la baïonnette, une position difficile, défendue avec opiniâtreté par des forces supérieurs et une artillerie formidable.

    Général BERTRAND Edmé-Victor


    Cette conduite si glorieuse ne resta point sans récompense, Le colonel Bertrand reçut sur le champ de bataille les éloges des maréchaux qui entouraient l’Empereur, et qui lui dirent, en l’embrassant : « Colonel, vous avez sauvé l’armée. »
    A la suite de cette bataille, si glorieuse pour l’infanterie Française, le colonel Bertrand, reçut le 16 aout 1813, la croix d’officier de la légion d’honneur, et eut en même temps la satisfaction, non moins douce, d’obtenir des grâces nombreuses pour son régiment.

    Général BERTRAND Edmé-Victor

     

    Le 30 du même mois, élévé au grade de général de brigade, il commandait, à la bataille de Leipsick, une brigade de la 32ème division. C’est là qu'il fut frappé d’un coup de feu. Sa blessure, qui d’abord ne fut pas jugée mortelle, s’aggrava par les fatigues d’une retraite précipitée. Le courage du général, qui se soutenait dans les souffrances, lui donna la force de revoir sa patrie.
    A peine de retour au sein de sa famille, il mourut à Vermandovilliers (Somme), le 15 janvier 1814.

    Il était marié avec Marie-Louise-Julie de Lagrené, née en 1779 à Saulchoy-sous-Poix

    Sources :
    Biographie des contemporains : 1821


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  • Jean-François-Antoine  BLAVET

     

    Né le 26 avril 1753 à Saint-Valery-sur-Somme

    Mort le 22 octobre 1796 à Saint-Valery

     

    BLAVET  Jean-François-Antoine

     

    Capitaine de vaisseau

     

    Fils de Simon Blavet (capitaine de navire) et de Catherine-Flore Ravin

    Il entra dans la marine marchande où il obtint dès l'âge de 19 ans le grade de capitaine.

    En 1778, il se rendit à Brest et s'enrôla dans la marine royale.

    Il fixa bientôt l'attention de ses chefs et fut embarqués comme lieutenant de frégate sur la corvette de 18 canons 'l'Hirondelle' partie pour Cayenne, qui fit de nombreuses captures sur les côtes de Guyane.

    Lorsque la paix fut conclue avec les Anglais, il prit le commandement du vaisseau de 500 tonneaux ' La Pallas' et navigua pour le commerce en Amérique et aux Indes.

    Les habitants de Saint-Valery qui avaient apprécié toute sa valeur, le nommèrent en 1793 capitaine de vaisseau, il se rendit aussitôt à Brest où on lui confia le commandement de la frégate 'Proserpine' avec laquelle il fit un grand nombre de prises.

    En 1794, il commandait le vaisseau 'Le Juste' qui faisait partie de la flotte du vice-amiral Villaret de Joyeuse, il se distingua par des prodiges de valeur dans le terrible combat d'Ouessant le  13 prairial an 2 (1 juin 1794).

    BLAVET  Jean-François-Antoine

    Placé à l'arrière-garde avec 5 autres gros vaisseaux il fut toujours aux prises avec las Anglais, entouré d'ennemis, rempli d'eau dans la cale, entièrement dématé, rasé comme un ponton et hors d'état de gouverner, 'Le Juste' combattait encore...le carnage fut affreux, sur 600 hommes d'équipage 400 étaient tués et beaucoup hors de combat, il avait été lui-même grièvement blessé à la poitrine et au bras gauche, n'espérant plus de secours il tenta vainement de regagner le port de Brest en plaçant une petite voile sur les débris du mat de misaine, il fut contraint de se rendre.

    BLAVET  Jean-François-Antoine

    Rendu peu après à la lberté, il revint à Saint-Valery où ses blessures qui n'avaient pu se refermer, le conduisirent au tombeau le 22 octobre 1796.

     

    Doué d'un caractère vif et d'un ardent courage, il maintenait à son bord la discipline la plus sévère, il réunissait un haut degré de qualités morales et de talents nautiques.

     

    Un quai de sa ville natale porte son nom.

    BLAVET  Jean-François-Antoine


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  • Joachim-Joseph LEVASSEUR de NEUILLY

     

    Né le 17 mars 1743 à Maisnières (Somme)

    Mort le 6 avril 1808 à Banat (Roumanie)

     

    Maréchal de camp (général de brigade) -Cavalerie

    Généralmajor dans l'armée autrichienne

    Général  LEVASSEUR de NEUILLY

     

    Aide de camp du duc de Chevreuse en 1758

    Gendarme de la Garde en 1760

    Sous-lieutenant au régiment Colonel des dragons en 1765

    Capitaine commandant en la compagnie du mestre de camp en 1771

    Aide-major en 1772 de ce rgt devenu plus tard le 10ème dragons.

    Capitaine en 1776 et major en 1779.

    Lieutenant-colonel en avril 1788, puis colonel du 5ème de cavalerie en 1791 et colonel du

    10ème dragons en février 1792.

    Général  LEVASSEUR de NEUILLY

    Il est affecté à la division Dillon en septembre 1792 et nommé maréchal de camp .

    Employé à l'armée des Ardennes.

    Le 28 mars 1793, il est nommé par Dumouriez , commandant de la place Condé sur-Escaut pour pouvoir lui assurer cette place à livrer aux Autrichiens, il échoue et passe à l'ennemi avec Dumouriez le 5 avril 1793. 

    Il combattra avec les Autrichiens contre la France.


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  • Jean-François COAYLLET

     

    Né le 18 mai 1748 à Abbeville (Somme)

    Mort le 26 juin 1806 à Blendecques (Pas-de-Calais) 

     

    Général de brigade d'infanterie

    Général COAYLLET  Jean-François

     

    Né " plébéien et sans fortune ", fils de François Coayllet et de N...Belanger.

    Le 6 juin 1766, il est enrôlé comme soldat au régiment de Piémont-infanterie.

    En 1769, il passe au corps des grenadiers de France , licencié en 1771.

    Il devient garde dans la compagnie de la connétablie, maréchaussée, camps et armées du Roi en 1773.

    Promu major dans un corps de canonniers sédentaires de la ville de Saint-Omer en 1779, il entre ensuite dans la garde nationale de cette ville en août 1789 et y devient successivement capitaine-major, capitaine de grenadiers puis chef de la légion.

    En 1792, il est mis en réquisition pour servir à la tête de 400 gardes nationaux de St-Omer à

    l'armée de Belgique.

    Général COAYLLET  Jean-François

    Il est envoyé en mission par les représentants du peuple pour les revues dans les garnisons de Béthune, Saint-Venant, Aire-sur-la-Lys, Saint-Omer.

    Le 17 septembre 1793, il est nommé adjudant général chef de bataillon affecté à l'armée du Nord, puis employé dans la 16ème division militaire.

    Nommé général de brigade le 22 septembre 1793.

    Il est suspendu de ses fonctions par le représentant Duquesnoy le 15 février 1794, relevé de sa suspension il est autorisé à prendre sa retraite le 23 mars 1795 et admis au traitement de réforme le 30 juin 1800.

    Le 6 floréal an VII, il déclare demeurer à Blendecques, près de Saint-Omer, où il décède le 26 juin 1806.   


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  • Jean-Charles  RENOUARD

    Seigneur de La Chaussée

     

    Né le 14 juillet 1727 à Amiens (paroisse Saint Michel)

    Mort le 31 mai 1807 à Amiens

     

    Général de gendarmerie

    Chevalier de Saint Louis

     

    Fils d'un conseiller du roi, président trésorier de France au bureau des finances d'Amiens et seigneur de La Chaussée.

    En 1746, il est garde du corps du roi dans la compagnie de Beauvau.

    Il obtient un brevet de capitaine d'invalides en 1768.

    Lieutenant de  maréchaussée à Amiens en 1772, puis prévôt général de la maréchaussée en Picardie en 1778, il obtient le rang de lieutenant-colonel le 5 janvier 1779, puis le grade de colonel de la gendarmerie nationale le 18 mai 1791.

    Général  RENOUARD  Jean-Charles

    Nommé maréchal de camp  le 15 juillet 1792.

    Il est mis en retraite le 1 août 1792 avec le grade de général de gendarmerie.

    Il est mort à Amiens le 31 mai 1807 à son domicile rue du loup.

    En 1768, il avait épousé  en l'église St Rémi d'Amiens Marie-Madeleine Leseigne, fille d'un bourgeois d'Amiens.

    Général  RENOUARD  Jean-Charles


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