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Paul-Adrien-François-Thomas SENERMONT
Né le 14 novembre 1747 à Abbeville (Somme)
Mort le 21 avril 1820 à Abbeville
Colonel du génie
Maréchal de camp à titre honorifique en 1815 par Louis XVIII
Officier de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
Admis dans les gendarmes de la garde du roi le 22 novembre 1764, il quitta ce corps en 1767 et entra l'année suivante à l'école du génie de Mézières en qualité de lieutenant en second.
Il en sortit le 1 janvier 1770 comme ingénieur et avec le grade de lieutenant en premier.
Capitaine le 1 janvier 1777 et reçut la croix de chevalier de Saint-Louis le 1 janvier 1791.
Il servit à l'armée du Nord en 1792, assista aux attaques de Menin et de Courtrai, à la défense de Saint-Amand, aux affaires de Lannoy et de Tourcoing et au siège de la citadelle d'Anvers.
Le 8 mars 1793, il obtint le brevet de lieutenant-colonel et commanda en cette qualité le génie au siège de Breda et contribua à la défense despostes devant la place d'Anvers.
Destitué le 13 juillet 1792, il fut réintégré dans ses fonctions par arrêté du Comité de Salut Public le 26 prairial an II, et nommé chef de brigade, directeur des fortifications le 1 germinal an III.
Envoyé à Calais, il y resta jusqu'en l'an V, époque à laquelle il passa à la direction du Havre.
Il fut appelé de nouveau à Paris en l'an XI pour y être attaché au comité de son arme.
Membre de la légion d'honneur le 19 frimaire an XII et officier de l'ordre le 25 prairial suivant, il devient électeur du département de la Somme.
Rentré dans sa direction du Havre au commencement de l'Empire, il obtient sa retraite le 4 août 1815.
Le roi Louis XVIII lui accorda, à titre de récompense de ses bons et loyaux services, le grade honorifique de maréchal de camp.
Il est mort à Abbeville le 21 avril 1820.
* Document par lequel Louis XVIII le nomme maréchal de camp
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JULLIAC de MANELLE Louis-François de .
connu aussi sous le nom de :DEMANELLEcollection particulière
né le 14 octobre 1776 à Saint-Blimont (Somme)Marié en 1797 à Gauville(80) avec Anne-Charlotte de Fautereau (1773-1813)
mort le 10 novembre 1805 à l'hôpital de Vérone des suites de ses blessures au combat de Caldiéro (Italie).Sépulture de son père Louis-François de Julliac de Manelle, colonel de cavalerie, au cimetière de St Blimont.
Colonel du 2ème régiment d'artillerie à pied
Officier de la Légion d'honneur
*Fils de Louis-François de Julliac de Manelle (écuyer, colonel de cavalerie et maire de St Blimont) et de Louise de Mercastel.
Il entra le 1er septembre 1792 comme élève sous-lieutenant d'artillerie à l'école de Châlons,il en sort le 1er juin 1793 avec le grade de lieutenant en second.
Il passa au 1er rgt d'artillerie à pied et fit la campagne de 1793 aux armées de la Moselle et des Ardennes sous les ordres des généraux Beurnonville et Moreau,fut nommé lieutenant en premier le 22 frimaire an II et capitaine le 27 thermidor.
Sa brillante conduite aux armées du Midi,d'Italie,de Sambre et Meuse,du Nord de l'an II à l'an V,le fit particulièrement remarquer des généraux sous les ordres desquels il avait servi et qui le signalèrent plusieurs fois à l'ordre de l'armée.
Il donna de grandes preuves de valeur pendant les campagnes des ans VI et VII en Italie et fut nommé chef de bataillon pour sa brillante conduite à l'affaire du 16 germinal an VII devant Vérone.
Confirmé dans ce grade le 8 fructidor,il se distingua de nouveau pendant la campagne suivante,il passa le 7 frimaire an IX dans le 7ème rgt d'artillerie à pied et fut envoyé à Saint-Domingue le 1er pluviose an X en qualité de sous-dircteur d'artillerie.
Le général en chef Leclerc voulant récompenser ses services importants,lui délivra le 14 prairial an X le brevet provisoire de chef de brigade.
De retour en France le 28 vendémiaire an XI,il fut momentanément employé comme sous-directeur à Dieppe.
Confirmé dans son grade le 28 germinal an XI,il alla prendre le commandement du 2ème rgt d'artllerie à pied que le Premier Consul lui avait réservé.
Il reçut le 23 vendémiaire an XII la Légion d'honneur et fut nommé officier de cet ordre le 25 prairial suivant.
Le courage et les talents qu'il développa au début de la campagne de l'an XIV faisaient présager pour le jeune colonel un brillant avenir,lorsque blessé d'un coup de feu à la main droite à la bataille de Caldiéro le 8 brumaire,il se vit forcé de quitter le champ de bataille,atteint du tétanos peu de jours après,il succomba à cette maladie le 10 du mois de novembre 1805,l'armée le pleura....Bonaparte remarqua le courage et l'esprit chevaleresque de ce jeune colonel avec qui il partagea parfois sa table, honneur qu'il n'offra que rarement à ses maréchaux.
sources: Fastes de la Légion d'honneur,biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre.
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Jean-François-Augustin HURTEL
Né le 19 novembre 1767 à Saint-Valery-Sur-Somme
Mort le 2 octobre 1826 à Saint-Malo
Capitaine de frégate
Chevalier de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
Fils de J.F-Augustin Hurtel (cordier) et de Marie-Charlotte Fromentin
Il navigue pour le commerce de 1777 à 1792.
En 1793, il prend le commandement d'un corsaire de St Valery " l'Egalité " en étant nommé enseigne de vaisseau provisoire le 4 mai, confirmé le 29 germinal an II et lieutenant de vaisseau le 6 fructidor an VI.
En l'an VI, il est sur la canonnière " la Méchante " armée au Havre, il livra au pied de La Hague et sous le feu du fort de Dinan, un combat dans lequel il contraignit une division anglaise composée de 3 frégates et d'un cutter à se retirer.
Nommé lieutenant de vaisseau le 28 août 1798.
Il fit la campagne de la Méditerranée de l'an IX sur le vaisseau " la République ", celle de Saint Domingue de l'an X sur le " le Wattignies " dont il commanda la chaloupe à la prise du Port-de-Paix, il croisa en l'an XI sur l'océan, la Méditerranée et sur les côtes d'Alger et d'Egypte.
Membre de la Légion d'honneur le 25 prairial an XII (14 juin 1804).
De l'an XII à 1807, il eut sous ses ordres la goélette " Red Bridge " faisant service d'aviso sur les côtes de Provence, d'Italie et de Corfou, cette mission terminée il est nommé capitaine de frégate le 12 juillet 1808.
Il passa sur la corvette " la Tactique " destinée au ravitaillement de Barcelone et à protéger les convois pour l'approvisonnement de l'armée d'Espagne.
Attaqué le 13 mai 1809 dans la baie des roses par une escadre anglaise de 15 voiles, il les repoussa.
Le 27 juin 1811 devant Port-Vendres il mit en fuite une corvette ennemie d'un armement supérieur à la sienne.
Nommé chevalier de Saint-Louis le 23 septembre 1814 et employé aux ports de Toulon et de Brest jusqu'en 1815.
Il se retire à Saint Malo dès la retraite.
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DUMOULIN Jean-Baptiste dit Desmoulins
également désigné quelques fois sous le nom de Demoulins
Né le 7 septembre 1771 à Amiens
Mort le 31 janvier 1849 (Habitait Asnières dès sa retraite)
Lieutenant-colonel dans l'infanterie
Officier de la Légion d'honneur
Soldat au régiment de la Couronne infanterie, caporal le 7 septembre 1792 et sergent le 9 frimaire an II, il fit les guerres de 1792 à l'an III à l'armée du Nord.
Passa le 1er prairial an III dans les grenadiers, y devient caporal le 8 messidor an IV, sergent le 7 brumaire an V et sergent-major le 8 du même mois.
Compris dans l'organisation de la garde des Consuls, il y fut nommé sous-lieutenant le 15 ventôse an VIII, fit campagne à l'armée d'Italie et combattit à Marengo.
Lieutenant en second le 11 vendémiaire an IX et membre de la Légion d'honneur le 25 prairial an XII.
Il suivit la Grande Armée de l'an XIV à 1806 en Autriche, en Prusse et en Pologne, nommé lieutenant le 1 avril de cette dernière année.
Capitaine dans le régiment des fusiliers-grenadiers le 20 avril 1807 au commencement de la campagne de Pologne.
Il fut gratifié d'une dotation le 1 février 1808, puis passa en Espagne en 1810 et 1811.
Nommé chef de bataillon au 10ème tirailleurs le 8 avril 1813 et officier de la Légion d'honneur le 16 août suivant.
Blessé à la bataille de Leipzig et amputé de la jambe droite le 16 octobre 1813.
Tombé aux mains de l'ennemi le 19 du même mois, il rentra en France le 26 mai 1814, placé d'abord en demi-solde, il fut admis le 30 septembre à la retraite avec le grade de lieutenant-colonel.
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Louis-Antoine-Vast-Vite GOGUET
Né le 6 février 1764 à Epenancourt (Somme)
Mort le 9 août 1821 à Epenancourt ( pas trouvé sur l'état-civil de cette commune)
Fils de Antoine-Alexandre Goguet (laboureur) et de Marie-Jeanne-Josèphe-Bathilde Francière.
Frére ainé du commissaire de marine Antoine-François Goguet (1775-1819).
Général de brigade dans l'infanterie
Officier de la Légion d'honneur
Commandeur de l'ordre royal des Deux-Siciles
Il entre au service le 3 septembre 1780 dans le régiment des dragons de la reine.
Le 5 octobre 1782, il passe en qualité de fusilier dans le corps royal de la marine, il tint garnison à Brest jusqu'au 5 septembre 1785, date à laquelle il obtint son congé par remplacement.
Il s'engagea le 1 septembre 1789 dans le régiment royal Hesse-Darmstadt infanterie où il servit jusqu'au 2 août 1791.
Le 31 décembre 1792, il entra comme chef de bataillon dans le 3ème bataillon liégeois et fit les campagnes de 1793 et des ans II et III à l'armée du Nord?
Il se fait remarquer sous les ordres des généraux Dugommier et Pichegru, il passa dans la 101ème demi-brigade de ligne le 11 germinal an IV.
Il fit les guerres d'Italie et d'Helvétie des ans IV à VI et se signala dans toutes les affaires auxquelles sa demi-brigade prit part.
Il fit l'armée d'Orient uù il donna les plus grandes preuves de valeur de l'an VI à l'an IX, notamment au siège de St Jean d'Acre.
Le 16 vendémiaire an VIII, il fut nommé colonel de la 22ème demi-brigade d'infanterie légère, confirmé dans ce grade dès sa rentrée en France.
Le 19 frimaire an XII, il reçoit le brevet de chevalier de la légion d'honneur et celui d'officier le 25 prairial.
L'Empereur le désigna peu de temps après pour faire partie du collège électoral de la
Somme.
Il fait ensuite les campagnes d'Italie des ans XIII et XIV, celles de 1806 à 1811 à l'armée de Naples et dans les Calabres.
Elevé au grade de général de brigade par décret impérial du 6 août 1811.
Employé au camp de Bayonne, il reçut l'ordre de passer à l'armée d'Espagne en 1812.
Désigné l'année suivante pour faire partie du corps d'observation de Mayence le 8 juin 1813, il fit la campagne de Saxe.
Prisonnier de guerre lors de la capitulation de Dresde le 11 novembre 1813, il ne rentra en France que le 29 juin 1814.
Il obtint sa retraite le 6 octobre 1815, il meurt dans ses foyers le 9 août 1821.
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