• Elie-Marie  PIERRON

     

    Né le 4 septembre 1730 à Amiens ( paroisse Saint Rémi)

    Mort le 30 mai 1800 à Paris

     

    Général de division dans le Génie.

    Général  PIERRON  Elie-Marie

     

    Fils de Pierre-François Pierron, directeur général de la régie au tabac et café de Picardie, et de Margueritte-Pélagie Taillet.

    Il est lieutenant en second au régiment de Vermandois en 1748, puis lieutenant à la suite du régiment de Bourbonnais-infanterie en 1752.

    Il entre à l'école du génie de Mézières en 1753 et en sort ingénieur en 1754.

    Il est employé à l'équipage du Havre en 1756, il sert à Minden en 1759, il se trouve sur le Rhin en 1761-1762.

    Nommé ingénieur en chef en 1774, il gravit les grades de lieutenant-colonel en 1779, de colonel du génie en 1788 et directeur du génie à Sète en 1791.

    Général  PIERRON  Elie-Marie

    Nommé par le Conseil exécutif, général de brigade du génie, inspecteur général des fortifications le 1er janvier 1794.

    Promu général de division le 13 juin 1795.

    Admis à la retraite, il cesse ses fonctions le 21 janvier 1800 après 48 ans de service.

    Il est mort à Paris le 10 prairial an VIII ( 30 mai 1800), chez le citoyen Lachapelle au 676 rue Helvétius.

    Il avait épousé  le 12 février 1771 à Paris, à l'âge de 41 ans, Catherine Françoise Rieu.

    Général  PIERRON  Elie-Marie


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  • Augustin  TUNCQ

     

    Né le 27 août 1746 à Conteville (Somme)

    Mort le 9 février 1800 à Paris

     

    Fils de Jean Tuncq, tisserand et de Marie-Françoise Trogneux (ou Trongneux).

    Il s'engage comme soldat au régiment de Provence en février 1767, il est nommé sergent le 1 janvier 1768 et déserte le 30 juin 1770.

    Il entre comme cavalier dans la maréchaussée de Guyenne le 8 mars 1773 et en démissionne le 19 octobre suivant et devient archer-garde dans la compagnie du prévôt général des monnaies le 13 mars 1774.

    On le retrouve capitaine de grenadiers dans la garde nationale de Chatou en août 1789, puis capitaine de chasseurs dans la légion des Pyrénées en septembre 1792.

    Il est promu adjudant-général lieutenant-colonel le 16 février 1793, il est envoyé à l'armée des côtes de La Rochelle, il s'empare de St Philibert, de Pont-Charron, de Chantonay; il est vainqueur à Bessay et à Luçon.

    Le 30 juillet, il est attaqué par 15000 Vendéens qu'il repoussa avec seulement 2400 hommes.

    général  TUNCQ Augustin

     

    Il s'opposa à son général en chef Jean-Antoine Rossignol qu'il accusa d'incompétence, ce dernier voulut le destituer mais la ville de Luçon fut attaquée par les Vendéens et on lui demanda de faire face, il repoussa l'ennemi une fois de plus, cette victoire lui valut d'être nommé général de division.

    Blessé suite à une chute de cheval, il ira se faire soigner à La Rochelle pendant que ses troupes se font écraser à la bataille de Chantonnay le 5 septembre, son second le général Lecomte l'accusa d'être responsable de la défaite en n'ayant pris aucune disposition sur les défenses, de l'avoir laissé sans renseignements et d'être parti avec les cartes et les correspondances. 

    Arrêté le 12 septembre, il est emprisonné à Paris le 31 décembre 1793 et échappa de peu à la guillotine, remis en liberté le 3 septembre 1794, il est réintégré dans son grade le 19 novembre suivant?

    En 1795, il est affecté à l'armée des côtes de Brest et prend le commandement de la 4ème division à Nantes.

    Le général Josnet a fait un rapport au Conseil Militaire pour démasquer sa conduite et le général Hoche le désignait comme "un homme immoral, sans probité et sans talents".

    Il est envoyé à Amiens pour commander la 15ème division, mais il est refusé par les autorités locales.

    Pour ses motifs, il est autorisé à demander sa retraite, mais il est remis en activité comme commandant la seconde division de l'armée Rhin et Moselle le 4 mars 1796 !!!

    général  TUNCQ Augustin

    Il est encore accusé d'avoir abusé de son autorité et commis des actes de violences dans les pays conquis.

    Il est suspendu de ses fonctions le 17 septembre 1796 et arrêté à Phalsbourg le 7 mars 1797, il est acquité par le Conseil de guerre le 8 août !!!

    Il est mort à l'hôpital du Val de Grâce le 9 février 1800 des suites d'une chute de voiture.

     

    * Il avait épousé le 26 novembre 1789 à St Philippe du Roule de Paris, Marie-Françoise-Pélagie Chefdeville (née à Liancourt, Oise). 3 enfants naitront dont Brutus Tuncq qui finira chef de bataillon en 1848.

     


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  • Jacques-Louis JAUCOURT-LATOUR

     

    Général de brigade dans les carabiniers

    Chevalier de Saint-Louis

    général  JAUCOURT-LATOUR

    Ordre royal et militaire de Saint-Louis

     

    Né le 17 mars 1736 à Aizecourt-le-Haut (Somme)

    Mort le 8 octobre 1807 à Gray (Haute-Saône)

     

    Il entre au service comme carabinier en 1757.

    Il est successivement fourrier en 1762, maréchal-des-logis en 1763, porte-étendard en 1774, quartier-maître trésorier avrc rang de lieutenant à la 1ère brigade de carabiniers en 1779, réformé puis attaché au corps de carabiniers nouvellement composé en 1788 avec rang de capitaine.

    Chevalier de Saint-Louis le 1 novembre 1789.

    Capitaine-quartier maître en 1791, capitaine en pied au 2ème rgt de carabiniers à l'armée de Moselle en 1792, chef d'escadron en 1793, chef de brigade à l'armée du Nord en 1794.

    Nommé général de brigade et employé à l'armée des Alpes le 13 juin 1795.

    Réformé, il est autorisé à prendre sa retraite le 18 mars 1797.

    Après 45 ans d'absence de son pays, sans fortune et sans asile, il déclare aux autorités militaires le 19 messidor an V faire sa résidence à Chambéry.

    Il est mort à Gray (Haute-Saône) le 8 octobre 1807. 

    général  JAUCOURT-LATOUR

    carabiniers

    général  JAUCOURT-LATOUR

     

     


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  • Louis-Antoine VIMEUX

     

    Général de division dans l'infanterie

    Baron d'Empire

    Commandant de la Légion d'honneur

    Chevalier de Saint-Louis

     

    Né le 13 août 1737 à Amiens (paroisse St Michel)

    Mort le 23 juin 1814 à Metz

    Général VIMEUX Louis-Antoine

     

    Fils de Charles-Adrien Vimeux ( maître maréchal-charron) et de Marie-Marguerite Alet.

    En 1753, il entre comme simple soldat au régiment de Bassigny et fait les campagnes du Hanovre (Allemagne) de 1757 à 1762 , nommé sergent en 1760, porte-drapeau en 1768, sous-lieutenant de grenadiers en 1778, lieutenant en 1786.

    Chevalier de Saint-Louis le 21 décembre 1788.

    Promu au grade de capitaine le 1 janvier 1791

    Lieutenat-colonel du 32ème d'infanterie le 4 novembre 1792

    Colonel du 35ème d'infanterie le 11 janvier 1793.

    Nommé provisoirement général de brigade par le Conseil de guerre de Mayence le 27 mai 1793 et commandant de la place de Mayence le 28 juin suivant.

    Il passe à l'armée des Côtes de Brest en août 1793, confirmé général de brigade le 30 septembre 1793.

    Affecté à l'armée de l'Ouest le 1 octobre 1793 et sert à Cholet.

    Promu général de division le 4 mars 1794.

    Passe à l'armée des Côtes de l'Océan le 1 janvier 1796 puis reçoit le commandement de la 22ème division militaire de juin 1797 à janvier 1800.

    Général VIMEUX Louis-Antoine

     

    Il est commandant du dépôt de conscrits et réquisitionnaires à Lyon en mars 1800.

    Il passe commandant de 1ère classe à Luxembourg le 19 octobre 1801.

    Commandeur de la Légion d'honneur le 15 juin 1804

    Baron d'Empire le 9 avril 1811.

    * VIMEUX Louis-Antoine

    Coupé au premier d'azur et de gueules, l'azur à dix losanges d'or posés en orle; le gueule au signe des barons tirés de l'armée, l'argent à la porte de citadelle flanquée de deux murailles crénelées de sable, maçonnée et ouverte du même; pour livrées : les couleurs de l'écu.

     

    Il remet la place de Luxembourg aux alliés le 6 mai 1814 et se replie sur Metz où il meurt d'apoplexie le 23 juin 1814, à l'âge de 76 ans.

     

    Il épousa le 25 avril 1795 à Laleu(Charente-maritime) Marguerite-Charlotte Gaudin-Monlieu.

    *Son frère Jacques-Firmin Vimeux (Amiens 1740-1828) était sculpteur, il travailla surtout à la décoration intérieure dans la cathédrale d'Amiens, il fit également la décoration de l'église de Plessier-Rozinvillers dont le curé était aussi son frère.


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  • VIOLETTE  Pierre-François

     

    Contre-amiral               

                                       

    Officier de la Légion d'honneur

    Chevalier de Saint-Louis

     

    Né le 8 janvier 1759 à Saint-Valéry-sur-Somme

     

    mort le 26 avril 1836 à Lorient

     

    fils de Guillaume Violette,matelot,et de Anne Crépin

     

    VIOLETTE  Pierre-François

     

    Il s'engage comme mousse sur le brick de commerce «La Renommée»,à destination de Cadix et Marseille en 1770-71,puis sur le trois-mâts «Le Granbourg»,à destination de Marseille en 1771-72.

    Il navigue pendant plusieurs années sur différents navires de commerce.

    En 1781,il est novice sur la corvette de l'Etat «l'Hirondelle» et fait campagne à la Guyanne française où il est blessé à la jambe gauche dans un combat sur les côtes.

    Il devient aide-pilote le 23 septembre 1781 puis second capitaine du brick «le Neptune» allant de Marseille à Saint-Valéry en 1783-1785,capitaine au long cours et commandant le sloop «Le Diligent» en 1785.

    Il est envoyé à la Guadeloupe du 21 juin 1788 au 31 juillet 1789,puis à New-York,Londres,Rotterdam,Alicante et Le Havre en 1789-1792.

    Lieutenant de vaisseau provisoire en mai 1793 et navigue sur la frégate «La Carmagnole» en 1793,il prend part au combat de Groix le 23 juin 1795.

    Il combat aux colonies contre un vaisseau,une frégate et une goélette.

    Il est nommé capitaine de vaisseau de 2ème classe le 22 septembre 1796 et commande le vaisseau «Le Fougueux» dans l'armée navale de Bruix dans l'expédition de la Méditerranée du 30 avril au 18 août 1799.

    Il commande l'Argonaute du 22 février 1800 au 12 novembre 1802 et prend part à l'expédition de Saint-Domingue en 1803.

     

    Il est fait Chevalier de la Légion d'honneur le 5 février 1804 puis Officier le 14 juin 1804

     

    VIOLETTE  Pierre-François 

     

    Il prend part à l'expédition des Antilles en 1805 et à la prise du vaisseau Le Calcutta.

    Il rentre à Rochefort le 25 juin 1805 où il commande le vaisseau Le Magnanime jusqu'en 1807,puis le vaisseau Le Commerce de Paris en 1808-1809,prend part à l'expédition de Corfou.

    Il commande en 1809-1810 le vaisseau Le Majestueux à Toulon.

     

    Nommé contre-amiral le 3 juillet 1811.

    Il prendra le commandement de plusieurs vaisseaux dont Le Sceptre en 1811,puis Le Commerce de Paris jusqu'en 1814 et Le Montebello à Toulon en 1814.

    Chevalier de Saint-Louis.

    Il est mis en retraite le 9 décembre 1815 et meurt à Lorient le 26 avril 1836.

     

    *Son fils né lui aussi à Saint-Valery,se trouvait en 1805 à Trafalgar,comme aspirant de marine à bord de la frégate La Poursuivante et fut tué dans le terrible combat que ce bâtiment soutint contre les vaisseaux anglais L'Arrogant et Le Victorieux après y avoir développé toute la bravoure et le sang froid d'un officier consommé.

     

     

     


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