• Joseph-Alexandre-Edouard  PICOT

     

    Né le 8 octobre 1788 à Abbeville

    Décédé en décembre 1855 à Paris

     

    Fils de Philippe-Joseph Picot et de Alexandrine-Rosalie Lottin.

     

    Colonel du génie

    Chevalier de la Légion d'honneur en 1813 et chevalier de Saint-Louis en 1824.

    Officier de la Légion d'honneur en 1831

    Commandeur de la Légion d'honneur

    * Colonel PICOT

     

    Il fit ses études au collège des Quatre-nations puis vers 15 ans à Sainte Barbe.

    Admis à l'école de Polytechnique le 1 janvier 1806, il en sortit premier pour le génie en 1808.

    Il passa sous-lieutenant élève du génie à Metz où il resta 11 mois.

    Le 1 septembre 1809, il est envoyé en Hollande avec l'armée du Nord, il est nommé lieutenant le 1 janvier 1810.

    Lieutenant au 1er bataillon de mineurs le 12 janvier 1810 sur l'île de Walcheren.

    Passé à l'état-major du génie le 6 juillet puis à la direction de Groningue le 26 décembre.

    En 1811, il fit la reconnaissance à main armée des îles du nord de la Hollande.

    L'empereur avait remarqué le talent d'observation du jeune officier.

    Il passe capitaine en second au 1er bataillon de sapeurs le 7 janvier 1812 puis à l'état-major du génie de la Grande Armée le 27 et part pour la campagne de Russie le 19 février.

    * Colonel PICOT

    A Insterbourg, il lutte contre le désordre des soldats et s'attire les faveurs des habitants.

    Passé au 2ème bataillon de mineurs le 21 août, il prit part aux principales actions de cette dure campagne en combattant à Ostrowno, Smolensk, La Moskowa, Malojaroslawetz, Krasnoï et au désastreux passage de la Bérézina.  

    * Colonel PICOT

    Capitaine à l'état-major du génie le 1 janvier 1813, il fit la campagne de Saxe et combat à Lutzen, Bautzen, Dresde, Leipzig, Hanau.

    A Wurtzen, il était dans le groupe environnant l'Empereur quand le maréchal Duroc et le général Kirgener furent tués par un boulet de canon.

    Sa conduite remarquable lui vaut le titre de chevalier de la Légion d'honneur le 26 mars 1813.

    * Colonel PICOT

    En 1814 il concourt à la défense de Mayence, puis employé ensuite à Hesdin le 1 juin 1814 et incorporé au 1er régiment du génie le 9 novembre.

    On le retrouve à Saint-Quentin en mai 1815 où il prit part à la défense de cette place, puis à celle de Saint-Denis et de Valenciennes.

    Sous Louis XVIII, il est employé à Bergues ( bien avant Dany Boon) en 1817, à Gravelines en 1818 où il fit d'importants travaux?

    Il reçoit la croix de Saint-Louis en 1824.

    Nommé chef de bataillon le 1 juin 1828 puis commandant de l'école du génie de Metz.

    Il reçoit la croix d'officier de la Légion d'honneur le 11 juin 1831.

    Affecté à l'armée du Nord en 1832, il fit le siège d'Anvers.

    Cité deux fois à l'ordre de l'armée, il est nommé lieutenant-colonel le 14 janvier 1833.

    Il est ensuite employé à Dunkerque puis à Brest en 1835 où il est directeur des fortifications.

    Colonel en 1838 il est nommé directeur des fortifications en Corse en 1839 puis à Toulon en 1840.

    Il revint à Paris en 1847 , admis à le retraite il est cependant nommé commandant militaire du Palais royal.

    Il meurt dans ses fonctions à Paris.

    * Colonel PICOT

     

     

     


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  • Pierre-Jean-Baptiste-Martin DESARGUS

     

    Né le 8 novembre 1776 à Amiens

    Mort le 11 avril 1851 à Saint-Brieuc

    *  DESARGUS  Pierre-Jean-Baptiste

     

    Colonel de cavalerie

    Baron d'Empire

    Commandeur de la Légion d'honneur

    Chevalier de Saint-Louis

    *  DESARGUS  Pierre-Jean-Baptiste

     

    Volontaire au 2ème bataillon de Paris le 20  juillet 1791,habillé, équipé et armé aux frais de son père; il passe ensuite au 10ème bataillon des fédérés le 20 octobre 1792.

    * Colonel-baron DESARGUS

    Sergent-major à la compagnie d'artillerie de ce bataillon le 11 juin 1793.

    Lieutenant le 18 ventôse an II, il est attaché à la 17ème demi-brigade de ligne le 2 nivôse an III .

    Nommé capitaine sur le champ de bataille de La Trebbia par le général MacDonald le 12 messidor an VII, où il eut un cheval tué sous lui.

    Adjoint à l'adjudant-commandant Viller le 22 germinal an VIII, confirmé dans ce grade par arrêté du 15 floréal an VIII.

    Aide de camp provisoire du général Watrin, puis aide de camp du général Jablonowski en l'an IX.

    Il fait la campagne de Saint-Domingue en l'an X et XI.

    Il passe chef d'escadron et aide de camp du général Saint Sulpice en l'an XI.

    En l'an XII, il est à l'armée de Brest

    Colonel du 20ème fragons en 1811

    * Colonel-baron DESARGUS

    casque de dragon

     

    Il combat à Leipzig en 1813

    Passe ensuite colonel du 7ème cuirassiers.

    * Colonel-baron DESARGUS

     

    Sous Louis XVIII, il est colonel-commandant le département des Côtes du Nord puis la 13ème légion à Toulouse en 1818.

    Admis à la retraite le 21 juillet 1824, il est remis en activité le 9 août 1830 et réadmis en retraite le 24 octobre 1839.

    * Colonel-baron DESARGUS

    Charge de cuirassiers

     

     


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  • Louis-Pierre-François  DELATTRE

     

    Né le 12 octobre 1761 à Woignarue (Somme)

     Fils de Pierre Delattre (tisserand) et de Marie-Madeleine Couillet

    Mort le 2 juillet 1794 à Paris (guillotiné, victime du tribunal révolutionnaire)

     

    Général de division dans le génie

     

    * Général delattre

     

     

    Il entre au service en 1781 comme lieutenant dans les garde-côtes.

    Il devient élève sous-lieutenant du corps du génie en 1788 et élève ingénieur des Ponts et Chaussées en 1789.

    Après avoir servi comme officier dans la garde nationale de Paris, il rejoint la défense de Lille en 1792 comme adjoint du corps du génie et aide de camp du général Dampierre.

    Nommé lieutenant du génie le 1 mai 1793, capitaine le 1 juin et chef de bataillon commandant la place de Collioure en août 1793.

    Nommé chef de brigade en septembre 1793.

    Promu général de brigade le 3 octobre 1793 à l'armée des Pyrénées Orientales.

    Général de division le 3 novembre 1793.

    Suite à l'échec contre la citadelle de Rosès, il est arrêté avec deux autres généraux comme traitre à la patrie !!!! cet échec fut un concours de circonstances malheureuses....

    Il fut condamné à mort par le tribunal révolutionnaire et guillotiné place du Trône à Paris le 14 messidor an II (2 juillet 1794).

    Il est inhumé dans les fosses communes au cimetière de Picpus comme tous les guillotinés de la Terreur.

    * Général delattre

    * Général delattre


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  • Louis-Anne  DE LA FONS

     

    * DE LA FONS  Louis-Anne

     

     

    Né le 3 octobre 1757 au château de Bernes (près de Péronne)

    Mort le 25 août 1848 à Etinehem

     

    Colonel de gendarmerie

    Maréchal de camp (général de brigade) lors de sa retraite

    Officier de la Légion d'honneur

    Chevalier de Saint-Louis

    DE LA FONS  Louis-Anne

    Ordre militaire et royal de Saint-Louis

     

     

    Elève à l'école royale de La Flèche en 1766, il passa le 29 septembre 1771 à l'école de Paris et fut placé comme cadet-gentilhomme dans le régiment Royal-Comtois le 6 juin 1776.

    Sous-lieutenant le 1 septembre suivant, il fit la guerre d'indépendance américaine au côté de Lafayette de 1780 à 1783, il se trouva à la défense  de l'île de St Vincent d'où les Anglais furent repoussés ainsi qu'au siège et à la prise des îles Tobago, Saint-Eustache et Saint Christophe.

    Pendant la campagne de 1781, il faisait partie d'un détachement de 300 chasseurs qui surprit l'île de Sainte Eustache défendue par 1500 hommes de troupes anglaises.

    Nommé lieutenant en second le 10 décembre 1784 et promu à la première classe le 6 août 1786.

    Il fut compris comme capitaine dans l'organisation de la gendarmerie nationale de la Somme le 15 juin 1791.

    Il devint chef d'escadron de la 1ère division organisée en guerre à Lunéville et se rendit à l'armée de Rhin et Moselle.

    Il se trouva aux combats de Pelinger et de Trèves dans la journée du 21 thermidor an II, il chargea et culbuta la cavalerie autrichienne jusqu'aux portes de Trèves, il eut son cheval tué sous lui et reçut plusieurs coups de sabre dont un assez dangereux sur la tête.

    Il se distingua à nouveau à la tête de sa division lors de la prise du poste d'Arlon par le général Beaulieu.

    En l'an III, il remplit les fonctions de général de brigade pendant le blocus de Mayence.

    Chef de la 15ème division de gendarmerie le 29 pluviose an VI, il commanda tour à tour les 22ème et 10ème division, il devint colonel de la 15ème division à Arras le 18 fructidor an IX.

    Chevalier de la Légion d'honneur le 5 février 1804 et officier de la Légion d'honneur le 14 juin 1804.

    Il prit le 7 décembre 1810 le commandement de la 11ème légion à Rodez.

    Il obtint la solde de retraite avec le grade de maréchal de camp le 1 octobre 1814.

    Chevalier de Saint-Louis dès le 29 juillet 1814.

    Il se fixa au château d'Etinehem, près de Bray-sur-Somme, où il mourut en 1848. 

    DE LA FONS  Louis-Anne

     

     


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  • Augustin-Joseph CARON

     

    Né le  29 octobre 1774 à Creuse (Somme)

    mort fusillé le 1 octobre 1822 à Strasbourg

    CARON  Augustin-Joseph

     

     

    Lieutenant-Colonel de cavalerie

    Officier de la Légion d'honneur

     

    Fils d'Augustin Caron et de Geneviève Sellier

    CARON  Augustin-Joseph

     

    En 1789, il avait 17 ans lorqu'il entra au service militaire comme simple soldat, il servit dans l'infanterie jusqu'en 1791 puis passa dans le 4ème rgt de dragons le 11 février 1791.

    Brigadier fourrier le 1 avril 1793, maréchal des logis le 20 prairial an II, mdl-chef le 17 thermidor an II, adjudant le 1 prairial an V, sous-lieutenant le 1 pluviose an VI.

    Nommé lieutenant le 23 germinal an XIII et adjudant-major le 6 mars 1807.

    Nommé capitaine le 22 octobre 1808 et chef d'escadron le 8 octobre 1809, il participe aux campagnes d'Espagne et du Portugal (1809-1813).

    * CARON  Augustin-Joseph

    Le 7 juillet 1812, il est tranféré au 17ème rgt de dragons et nommé major l'année suivante.

    En 1814, il se distingua dans la campagne de France où il dut grâce à une action d'éclat le grade de lieutenant-colonel.

    L'officier Caron a fait son devoir dans toutes les batailles où s'est trouvé le 4ème régiment dans lequel il a toujours servi.

    En 1815 lors du licenciement de l'armée,il est mis en demi-solde puis en retraite ( 2000 francs + 500 comme officier de la Légion d'honneur), il se marie alors avec une prussienne, fille du directeur général des forêts qu'il a soi-disant enlevé à sa famille (a-t-il auparavant abandonné sa première femme et ses 5 enfants ???), en 1818 il se retire à Colmar.

    En 1820, il est impliqué dans un complot bonapartiste, jugé en 1821 il sera acquité.

    CARON  Augustin-Joseph

    Accusé une nouvelle fois de conspiration, l'affaire sera portée devant un Conseil de guerre qui le condamne à mort, il sera fusillé à la caserne Finckmatt le 1 octobre 1822, au moment de l'exécution, il a refusé de se laisser bander les yeux en disant à l'adjudant de place : " Je ne crains pas la mort, prenez votre victime, commandez le feu " .

    CARON  Augustin-Joseph

    En 1820

    Il repose au cimetière Saint-Urbain de Strasbourg.

    CARON  Augustin-Joseph

    Sa date de naissance est erronée sur sa tombe, il est né le 29 octobre et non le 20 octobre

    CARON  Augustin-Joseph


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