• Jacques-François  PICARD

     

    * Colonel PICARD   

    Né le 10 juillet 1775 à St Valery-sur-Somme

    Fils de Marie-François Picard (capitaine de navire) et de Ursule Lefebvre

    Mort le 21 mai 1840 à Créteil

     

    * Colonel PICARD

     Colonel de cavalerie

    Chevalier de la Légion d'honneur en 1809

    Officier de la Légion d'honneur en 1814

    Commandeur de la Légion d'honneur en 1820

    Chevalier de Saint-Louis en 1814

     

    * Colonel PICARD

    * Colonel PICARD

      

    Entré au service au 3ème bataillon de la Somme le 23 août 1793 comme sergent-major, sous-lieutenant le 19 septembre, lieutenant le 7 décembre et capitaine d'une compagnie le 19 décembre, il fait campagne à l'armée du Nord et du Rhin.

    Il passe hussard au 9ème régiment le 2 mai 1794, blessé par un coup de feu à la jambe droite au siège de Kehl en 1797, il passe ensuite au 6ème rgt le 19 février 1798.

    Brigadier le 21 mai 1798, maréchal des logis le 25 juin, maréchal des logis-chef le 19 décembre, sous-lieutenant le 1 avril 1800, il fait la campagne d'Italie en 1798-99 où il est blessé par un coup de lance au côté droit à Alexandrie le 2 mai 1799, blessé également à Mondovi le 4 août par un coup de baïonnette à la main gauche .

    Campagne d'Allemagne en 1800-1801.

    De 1803 à 1805, il est sur les côtes de Hollande.

    En 1805, il est à la Grande Armée

    Nommé capitaine le 14 décembre 1806 pendant la campagne d'Italie.

    Campagne d'Allemagne de 1807 à 1809 où il est aide-de-camp du maréchal Oudinot le 26 juillet 1807.

    Blessé par un coup de sabre à la tête le 22 mai 1809 à Esslinguen.

    Nommé chef d'escadron le 30 mai 1809

    De 1810 à 1811, il fait la campagne de Hollande

    Major au 1er régiment de hussards le 25 octobre 1811

    Campagne d'Italie en 1813 et 1814

    Colonel d'état-major le 19 août 1814

    Colonel de la 16ème légion de gendarmerie le 24 février 1816

    * Colonel PICARD

     

     

     


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  • Jean-Baptiste-Maur  MORGAN de FRUCOURT

     

    * MORGAN de FRUCOURT

    Armes de la famille Morgan (les trois boeufs) 

    Comte

    Maréchal de camp

    Chevalier de Saint-Louis

    Chevalier de la Légion d'honneur

     

    Né le 15 septembre 1756 à Amiens

    Mort le 4 août 1830 à Frucourt, en son château

     

    * MORGAN de FRUCOURT

     

    Fils de Jean-Baptiste Morgan (écuyer et seigneur de Frucourt) et de Françoise-Anne Cheguerly

    * MORGAN de FRUCOURT

    Incorporé dans le rgt de Dillon en 1775, sous-lieutenant en 1782, il quitta ce corps en 1783 après plusieurs campagnes dont une en Corse et quatre en Amérique de 1779 à 1782.

    Reçu chevalier de Saint-Louis après le siège de Grenade en 1779 où il fut blessé d'un coup de feu à la jambe.

    De retour dans sa ville natale, il chercha le repos dans une union heureuse avec mlle Delahaye dont il eut 3 fils (2 lui ont survécu).

    La Révolution vint livrer à de cruelles épreuves son caractère si bien trempé déja par tant d'années de glorieux services.

    Nommé chef de la garde nationale en 1790, il fut maintenu à ce poste élevé pendant 12 années consécutives, il préserva Amiens de la Terreur.

    Nommé de nouveau chef de la légion de la Somme le 30 septembre 1805, il fut appelé au commandement d'une légion d'élite sous les ordres du général Rampon, pour la défense des côtes.

    Il revint ensuite à Amiens prendre son ancien commandement jusqu'au mois de janvier 1812, époque de sa démission.

    Le 26 juin 1810, il avait reçu de l'Empereur la Légion d'honneur.

    La Restauration le nomma le 13 mars 1815, maréchal de camp et inspecteur des gardes nationales de la Somme, qu'il conserva jusqu'à son décès le 14 août 1830.

    * MORGAN de FRUCOURT

    Il n'était pas seulement un brave militaire, il avait l'esprit cultivé et portait un vif intérêt à l'industrie de sa ville, il avait formé en 1803 avec Monsieur Delahaye un établissement de filature hydraulique dans l'ancien couvent de Sainte Claire où il occupa longtemps un grand nombre d'ouvriers.

    Les dernières années de sa vie, il les passa dans sa terre de Frucourt.

    Il y fut maire de 1808 à 1817. 

    Il repose dans le caveau de l'église de Frucourt.

    * MORGAN de FRUCOURT

    Ses fils : 

    * Jean-Baptiste-François-Charles Morgan de Frucourt

    Né le 27 novembre 1787 à Amiens et décédé le 30 janvier 1868 à Frucourt

    Chef d'escadron de cuirassiers

    Chevalier de la Légion d'honneur en 1865 et maire de Frucourt.

    * Fring Morgan de Frucourt

    Sorti de l'école militaire de Fontainebleau

    Sous-lieutenant au 61ème rgt d'infanterie de ligne, mort glorieusement à Waterloo en 1815.


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  • Barthélémy-Simon-François de LA FARELLE

     

    Né le 11 septembre 1736 à Paris

    Mort le 22 juillet 1820 au château de Fransart (Somme)

    * De LA FARELLE

     

    Maréchal de camp de cavalerie (général de brigade)

    Chevalier de Saint-Louis

     

    Il épousa en 1786 Charlotte-Alexandrine du Plessier, dame de Fransart.

    Colonel du 14ème régiment de cavalerie le 25 juillet 1791, puis du 23ème régiment de dragons.

    * De LA FARELLE

    Maréchal de camp le 5 septembre 1792

    Terminera sa carrière comme inspecteur des remontes.

    *Son fils Charles de La Farelle né le 28 septembre 1789 à Fransart fut sous-lieutenant au 30ème régiment de chasseurs-lanciers, il fut tué au combat d'Ostrowno (Russie) le 25 juillet 1812.

     


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  • Charles-Pierre-Joseph-Germain LEVASSEUR, comte d'ARMAINVILLE

    Lieutenant-colonel de cavalerie

    Chevalier de Saint-Louis

    Chevalier de la Légion d'honneur

     

    * Levasseur d'Armainville

     

    Fils du comte Dominique-Joseph-Pierre LEVASSEUR d'Harmainville et de dame Catherine-Geneviève de Courfore.

     

    Né le 14 janvier 1776 à Montdidier (Somme)

    Mort le 7 octobre 1859

     

    * Levasseur d'Armainville

     

    Il entre au service le 4 juin 1792 comme dragon au régiment de Mestre de camp du général Lafayette.

    Nommé lieutenant au 10ème dragon le 11 avril 1793.

    Il fait les campagnes du Nord, de Sambre et Meuse et du Rhin et Moselle.

    Blessé par un coup de sabre à l'épaule gauche à Rastadt le 5 juillet 1796, puis par un coup de feu à la cuisse à Ettlingen.

    Capitaine en 1797 pendant la campagne d'Allemagne, il est démissionnaire le 3 avril 1800.

    Il revient en activité comme chef de bataillon de la garde nationale de l'Oise le 20 août 1809.

    Nommé major le 24 juillet 1813 puis chef d'escadron au 1er régiment des gardes d'honneur le 25 décembre 1813.

    Blessé par un coup de feu au genou droit le 31 mars 1814 en Flandres.

    Le 24 juin 1814, il est autorisé à se retirer dans ses foyers sur ordre du roi Louis XVIII.

    Au retour de l'Empereur en 1815, il revient comme lieutenant-colonel aux chasseurs à cheval de la Vendée.

    * Levasseur d'Armainville

    Chasseurs à cheval

     


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  • Jean LEGRAND

     

    Né le 16 juillet 1759 à Punchy (Somme)

    Mort le 20 juin 1824 à Belfort

     

    Commandant  Legrand Jean

     

     

    Commandant d'arme

    Chevalier de la Légion d'honneur

    Chevalier de l'ordre royal de Saint-Louis

    Commandant  Legrand Jean

     

    Fils de François Legrand (laboureur) et de Marie-Louise Géraux.

    Il entre au service en 1776 au régiment de Turenne, passe caporal puis sergent-fourrier en 1779, sergeant-major en 1785 et adjudant sous-officier en 1789.

    Très rapidement la Révolution en fait un officier puisqu'il est adjudant-major avec rang de lieutenant en 1792 et capitaine au 37ème régiment de ligne quelques mois plus tard.

    Il combat dans le Nord et le 1 novembre 1793 il est fait prisonnier par les Autrichiens et reste interné pendant 2 ans..

    Une fois libéré, il fait les campagnes de Vendée puis d'Espagne, mais ses diverses blessures notamment aux jambes, ses infirmités et la fatigue aggravée pars ses 2 ans de captivité en Hongrie l'empêchent de servir au front.

    Il est alors nommé adjudant de place avec le rang de capitaine en 1797.

    Le 25 germinal an VII (14 avril 1799), il est nommé commandant de la place de Belfort.

    De décembre 1813 à avril 1814, il doit affronter une armée de coalition (Autrichiens, Bavarois, Cosaques, Hongrois), la ville est assiégée et bombardée.

    Il refuse de se rendre mais il doit céder aux sollicitations des Belfortains affamés et se voit contraint de rendre la place.

    Il est mis en retraite le 1 janvier 1816.

    Commandant  Legrand Jean

     

    Commandant  Legrand Jean

    La ville de Belfort,en hommage, lui a dressé une statue.

    Commandant  Legrand Jean


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