Louis-Luglien  PASQUET de SALAIGNAC

Né le 24 octobre 1745 à Montdidier (Somme)

Mort le 18 avril 1827 à Montdidier

Colonel du génie

Chevalier de la Légion d'honneur en 1803

Officier de la Légion d'honneur en 1804

Cadet d'une famille noble, il entra comme lieutenant en second après 3 années d'études préliminaires, à l'école du génie de Mézières le 1 janvier 1764.

Il en sortit en qualité d'ingénieur et lieutenant en premier le 1 janvier 1766.

Capitaine le 29 septembre 1775.

Le 1 mars 1793, il est appelé avec le grade de major au commandement en second de l'école du génie et obtint le 8 mars 1793, le brevet de lieutenant-colonel.

Destitué par arrêté des représentants du peuple le 30 brumaire an II pour cause d'incivisme.

Il rentra dans ses fonctions en vertu d'un arrêté du Comité de Salut Public du 22 fructidor de la même année.

Le 1 germinal an III, il est nommé directeur des fortifications à Ypres.

Membre de la Légion d'honneur le 19 frimaire an XII (11/12/1803), puis officier le 25 prairial suivant (14/06/1804).

Nommé en l'an XIII électeur de la Somme.

Admis à la retraite le 6 juillet 1810, il meurt dans ses foyers au 10/12 rue de la halle aux draps, le 18 avril 1827.

*Sa sépulture au cimetière de Montdidier.

Michel-Joseph-Guillaume de RABAUDY

Né le 10 janvier 1784 à Amiens

Fils de François de Rabaudy, garde du corps du roi et de Aimée Latiez-Dumermon

Mort le 19 juillet 1837 à bord du vaisseau ' Le Triton ' en rade de Salamine (Grèce).

Capitaine de vaisseau

Chevalier de la Légion d'honneur en 1810, Officier en 1814 et Commandeur en 1831.

Chevalier de Saint-Louis.

Officier de l'ordre brésilien de Cruzero

Entré dans la marine comme novice le 8 mars 1800 et embarqué sur la canonnière "la Méchante".

Aspirant de 2ème classe le 25 août 1801, il fait l'expédition de Saint-Domingue jusqu'au 13 mars 1802 sur la frégate "l'Incorruptible".

Aspirant de 1ère classe le 7 août 1802

Enseigne de vaisseau en 1808

Lieutenant de vaisseau en 1810

Présent au siège de Cadix

Prisonnier de guerre en 1814 par les Anglais.

Service à terre jusqu'au 30 septembre 1816.

Il est nommé capitaine de frégate en 1828 puis capitaine de vaisseau peu de temps après.

Désigné en 1837 pour commander la station du Levant, après avoir fait une tournée d'inspection dans l'archipel pendant deux mois, il fut attaqué d'un rhumatisme aigu qui le paralysa presque entièrement.

Ses douleurs commençaient à se calmer lorsqu'une bronchite se déclara et fut suivie d'une fièvre violente à laquelle il succomba à bord du "Triton" en rade de Salamine.

Le jour des funérailles, tous les bâtiments étrangers qui se trouvaient en rade et au Pirée lui rendirent les mêmes honneurs que les français, tous les états-majors accompagnaient la barque qui portait le corps à l'île Fsitali où il fut inhumé.

Une souscription fut ouverte pour lui élever un monument. 

* La correspondance des mers du Levant annonce la mort de M. le
capitaine de vaisseau Rabaudy, commandant le Triton et la station des
Echelles du Levant. Une attaque d'apoplexie foudroyanté a enlevé cet ofil-
cier supérieur. M. le' capitaine de corvette Lapierre remplace provisoire-
ment M. Rabaudy.

Au courage et aux talents militaires, il joignait beaucoup de douceur dans les relations privées, un noble désinterressement et le dévouement le plus affectueux à son pays natal, à ses parents et à ses amis.

Il était marié à Marie-Thérèse-Anne-Suzanne Desvimes.

Florent-Felix  RAYER

Né le 23 novembre 1769 à Montdidier (Somme)

Fils de Florent-Nicolas Rayer (maître-coutelier) et de Françoise Baillet

Mort le 29 novembre 1842 à Roye (Somme)

Lieutenant-colonel d'infanterie

Chevalie de la Légion d'honneur en 1805

Officier de la Légion d'honneur en 1813

Volontaire au 2ème bataillon de la Somme le 6 septembre 1791 et nommé sergent le même jour.

Il fait les campagnes de 1792 et 1793 à l'armée du Nord.

Sergent-major le 17 juin 1792, sous-lieutenant le 14 juillet 1793 et lieutenant à la 123ème demi-brigade le 20 pluviose an II.

Il fait les campagnes des ans II à VII à l'armée de Sambre et Meuse, celles des ans VIII à XIII en Italie.

Le 28 thermidor an VII à la bataille de Novi (Italie), il fait une action d'éclat avec sa compagnie en resistant à une charge ennemie et en parvenant par son énergie à faire prisonnier une compagnie de chasseurs de 62 hommes et 2 officiers.

Capitaine à la 99ème demi-brigade puis au 62ème rgt d'infanterie le 8 nivôse an VIII.

Le 17 floreal an VIII lors de la retraite du Port-Maurice, il reçut l'ordre du général Clauzel de rester avec sa compagnie de grenadiers pour protéger la retraite de la division, il reçut un coup de feu à la cuisse droite sans abandonner son poste.

Il fait campagne à la Grande Armée en l'an XIV et de 1806 à 1808.

Nommé chef de brigade à la suite de l'état-major général de l'armée du Midi et de l'Espagne le 27 juillet 1809 jusqu'en 1812.

Chef de bataillon au 54ème de ligne le 5 juillet 1811.

Nommé major (lieutenant-colonel) au 100ème rgt d'infanterie de ligne le 14 juin 1813, il est fait prisonnier de guerre à Dresde, pendant la campagne d'Allemagne.

Parti en demi-solde le janvier 1815, il rentre au 10ème rgt de ligne le 1 juin 1815.

Lors de sa retraite il habita Roye où il décèdera le 29 novembre 1842.

Jean-Baptiste-François  SCELLIER

Né le 26 mars 1772 à Abbeville

Fils de J-B-Alexandre Scellier et de Marie-Jeanne-Louise Domard

Mort le 25 août 1843 à Abbeville

Lieutenant-colonel d'infanterie

Chevalier de la Légion d'honneur en 1803

Officier de la Légion d'honneur en 1813

Entré au service le 10 février 1789 au régiment de Viennes, devenu le 22ème de ligne.

Caporal-fourrier le 1er janvier 1791, il fait campagne à l'armée du Nord de 1792 à l'an III, il passe sergent le 12 mars 1793, adjudant sous-officier le 13 mai 1794.

En novembre 1794 au combat de Burich, près de Wesel, il sabre et culbute plusieurs Autrichiens au milieu du pont, il se jette ensuite à l'eau pour sauver un caporal de la 43ème demi-brigade, il fera ensuite 6 prisonniers.

Il passe lieutenant le 7 octobre 1795 et fait les campagnes des IV à VII au Nord et en Allemagne, les ans VIII et IX en Italie.

Le 14 vendémiaire an VIII en Hollande, seul un pistolet dans chaque main il fit déposer les armes à 4 grenadiers.

Il passe capitaine le 18 octobre 1799.

Blessé par un coup de feu à la jambe droite à Marengo le 14 juin 1800.

Il fait campagne sur les côtes en l'an XII et XIII

Blessé par un coup de feu à la jambe droite à Marengo le 14 juin 1800.

De l'an XIV à 1809, il fait campagne avec la Grande Armée, le 5 mai 1809 près de Magdebourg, il a eu par sa conduite particulière une grande part au succès du combat, il fut blessé au pied droit par un coup de feu.

Nommé chef de bataillon le 16 décembre 1809.

De 1810 à 1812, il est en Espagne et au Portugal.

Chef de bataillon de la 5ème cohorte de la garde nationale le 21 juin 1812.

En 1813 et 1814 il rejoint la Grande Armée, il fait la bataille de Bautzen le 21 mai 1813, il commande la 1ère brigade de la division du général Maison, chargé de la prise et reprise du village de Polkowicks.

Le 26 mai 1813 à Hanau, il est blessé par un coup de lance à la joue.

Nommé major au 21ème de ligne le 21 juin 1814 jusqu'au 18 mai 1815.

En 1816, il est en service à Tulle (Corrèze).

Mis en retraite après 26 ans de services et 21 campagnes.  

Jean-François-Joseph  WERY

Né le 1 mars 1764 à Mesnil, commune de Mesnil-Martinsart (Somme)

Fils de Jean-Joseph Wery (cocher chez Mr de Dancourt, seigneur de Mesnil) et de Magdeleine-Josèphe Wetre.

Mort le 15 mars 1820

Major (Lieutenant-colonel) du 6ème régiment de Hussards

Commandant d'armes

Chevalier de la Légion d'honneur en 1803

Chevalier de Saint-Louis en 1815

Entré au service dans le 1er rgt de dragons le 29 avril 1782 jusqu'au 15 juillet 1789.

Passé dans la garde à cheval soldée de Paris et la 29ème division de gendarmerie jusqu'au 10 février 1793 où il passe sous-lieutenant au 7ème rgt de hussards et lieutenant le 3 juin 1793.

Capitaine le 20 brumaire an II

Chef d'escadron le 14 floréal an II

Blessé de plusieurs coups de sabre le 26 vendémiaire an IV

A prit le commandement du régiment à l'affaire du 24 thermidor an IV à laquelle le chef de brigade fut grièvement blessé, il s'est distingué dans ce combat par la manière énergique avec laquelle il a favorisé la retraite de l'avant-garde du corps d'armée du général Oudelet, ayant eut à combattre un ennemi bien supérieur en nombre.

Il s'est également distingué le 28 fructidor an IV devant Neubourg où il fit un grand nombre de prisonniers aux hussards de Ferdinand.

Le 13 vendémiaire an V près de Boutzingen, il contribua à faire une perte considérable aux cuirassiers ennemis.

Le 17 ventôse an VII, il contribua efficacement à la déroute des Autrichiens, le 3 messidor an VIII à la tête de 100 cavaliers, sous les ordres du général Molitor, il força un fort poste ennemi et fit bon nombre de prisonniers.

Il eut un cheval tué sous lui à la bataille de Winterthur et Zurich le 6 prairial an VIII.

Blessé par un coup de feu à Felherick le 15 messidor an VIII.

Il commandait deux escadrons à la bataille de Salzbourg le 23 frimaire an IX où il fut grièvement blessé de plusieurs coups de sabre, il fut laissé pour mort sur le champ de bataille; il reçut de ce fait un sabre d'honneur.

Nommé major dans le 6ème rgt de hussards le 6 brumaire an XII.

Retiré de ce corps avec traitement de non-activité le 15 juin 1808.

Commissionné par ordre du ministre le 10 septembre 1812 pour aller rejoindre l'état-major général du Prince de Neufchâtel en Russie et servir à la Grande Armée en qualité de commandant d'arme, adjoint au générl commandant la place de !!!! le 10 mars 1813.

Commandant d'arme à Vittenberg le 15 mars 1813.

Le 19 octobre 1813 à Leipsick, il a été blessé et fait prisonnier de guerre jusqu'au 15 mai 1814, rentré en France le 6 juin 1814.

Mis momentanément à la disposition du général commandant le département de Seine et Marne le 13 mars 1815.

A rejoint l'état-major général du 1er corps après la capitulation le 6 juillet 1815.

Mis en congé le 16 août 1815 pour se retirer dans ses foyers en demi-solde.

A fait 33 ans et 11 mois de services.

Cet officier supérieur a commandé les escadrons du 7 ème hussards pendant 7 campagnes en l'absence du colonel.

Le Lieutenant-général De La Poype a sollicité en sa faveur la croix d'officier de la Légion d'honneur, demande restée sans être confirmée...